lundi 28 mai 2018

Temps partiel thérapeutique : circulaire du 15 mai 2018

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Rappel du cadre législatif 
L’article 8 de l’ordonnance n°2017-53 du 19 janvier 2017 est venue modifier les dispositions relatives au temps partiel thérapeutique pour les trois versants de la fonction publique. 
Cette disposition assouplit les règles relatives au temps partiel thérapeutique : 
  • La reprise à temps partiel thérapeutique est désormais possible avant six mois continu d’arrêt maladie ;
  • Les modalités d’octroi du temps partiel thérapeutique sont également simplifiées : l’avis du comité médical ou de la commission de réforme est uniquement requis dans le cas où les avis du médecin agréé et du médecin traitant divergent. 
Pour la fonction publique hospitalière, l’article 41-1 de la loi n°86-33 du 9 janvier 1986 dispose que 
 « Après un congé de maladie, un congé de longue maladie ou un congé de longue durée, les fonctionnaires peuvent être autorisés à accomplir un service à temps partiel pour raison thérapeutique, accordé pour une période de trois mois renouvelable dans la limite d'un an pour une même affection.
Après un congé pour accident de service ou maladie contractée dans l'exercice des fonctions, le travail à temps partiel pour raison thérapeutique peut être accordé pour une période maximale de six mois renouvelable une fois.
La demande d'autorisation de travailler à temps partiel pour raison thérapeutique est présentée par le fonctionnaire accompagnée d'un certificat médical établi par son médecin traitant. Elle est accordée après avis favorable concordant du médecin agréé par l'administration. Lorsque les avis du médecin traitant et du médecin agréé ne sont pas concordants, le comité médical compétent ou la commission de réforme compétente est saisi. 
Le temps partiel thérapeutique peut être accordé :
- soit parce que la reprise des fonctions à temps partiel est reconnue comme étant de nature à favoriser l'amélioration de l'état de santé de l'intéressé ;
- soit parce que l'intéressé doit faire l'objet d'une rééducation ou d'une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec son état de santé.
Les fonctionnaires autorisés à travailler à temps partiel pour raison thérapeutique perçoivent l'intégralité de leur traitement.
Ce temps partiel thérapeutique ne peut, en aucun cas, être inférieur au mi-temps. »
Points importants 
La présente circulaire détaille la procédure d’octroi du temps partiel thérapeutique, ses modalités de fonctionnement ainsi que ses conséquences sur la situation administrative de l’agent. 
  • Les personnels concernés sont les fonctionnaires et les agents stagiaires des trois versants de la fonction publique ;
  • Aucun durée minimale d’arrêt de travail n’est exigée préalablement à l’octroi du temps partiel thérapeutique : l’agent peut bénéficier de ce dispositif à partir d’un jour d’arrêt de travail ;
  • Un schéma récapitulant l’ensemble de la procédure d’octroi et de renouvellement du temps partiel thérapeutique est produit en annexe IV ;
  • Il est conseillé de remettre à l’agent la notice explicative présentée en annexe I dès que la demande de temps partiel thérapeutique est envisagée ;
  • La demande de temps partiel thérapeutique est présentée par l’agent à son employeur accompagnée d’un certificat médical de son médecin traitant. Un formulaire-type de demande est prévu en annexe II ;
  • Le fonctionnaire bénéficiant d’un temps partiel thérapeutique perçoit l’intégralité de son traitement et de l’indemnité de résidence, et le cas échéant le SFT et la NBI. 
 Vous trouverez, en lien ci-dessouse, la circulaire. 

DOCUMENTS JOINTS

jeudi 17 mai 2018

"LA CFDT EST PARFAITEMENT LÉGITIME DANS LA MANIFESTATION DU 22 MAI" (LAURENT BERGER)


AEF - Paris, le 16/05/2018 18:53:00 Dépêche n°585608 - Par Jérôme Lepeytre

"La CFDT est parfaitement légitime" dans la manifestation unitaire des fonctionnaires du 22 mai prochain, déclare Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, dans un entretien accordé à l’AEF et aux quotidiens régionaux du groupe Ebra,à moins de trois semaines du 49congrès de la confédération qui se tiendra du 4 au 8 juin 2018 à Rennes. La CFDT Fonctions publiques, qui avait participé à la mobilisation du 10 octobre 2017 mais non à celle du 22 mars, avait décidé en avril de rejoindre la journée d’action du 22 mai, entraînant la participation de l’Unsa. Après la fédération des services (17 % des adhérents), les deux plus grosses fédérations de la confédération, qui compte 623 802 adhérents, sont Santé Sociaux (14 %) et Interco (13,3 %). Laurent Berger aborde également la grève à la SNCF.
AEF : Le 22 mai, les agents publics seront dans la rue à l’appel des neuf organisations syndicales représentatives de la fonction publique. Le gouvernement tient-il compte de cette unité ?
Laurent Berger : Nous verrons, mais il faut que le 22 mai soit bien centré sur les fonctionnaires, l’unité renforcera nos capacités à obtenir des avancées salariales. Nous avons une profonde inquiétude sur les travaux du comité "CAP 22" (sur la transformation de l’État), nous voulons montrer que les fonctionnaires ne sont pas une charge pour la Nation, mais une richesse.
AEF : Le gel du point d’indice, c’est une ligne rouge ?
Laurent Berger : Il faudra une mesure d’augmentation générale pour les fonctionnaires. Mais nous demandons aussi des mesures spécifiques sur les déroulements de carrière, ou catégorielles pour aides-soignantes par exemple ou les contractuels.
AEF : Ne craignez-vous pas d’être chahuté, au moment de vous mettre avec vos homologues en tête de cortège ?
Laurent Berger : Non… La CFDT est parfaitement légitime dans cette manifestation. Après, que certains ne soient pas d’accord avec nos positions c’est leur droit. Mais ma seule crainte, ce serait de renoncer à nos valeurs et trahir les travailleurs.
AEF : La grève à la SNCF dure depuis un mois et demi. Qu’est-ce qui peut permettre de débloquer la situation ?
Laurent Berger : La discussion sur les amendements à la loi, autour de trois sujets : l’incessibilité de la SNCF, sur laquelle nous avons obtenu un engagement du Premier ministre ; la situation des cheminots au moment de l’ouverture à la concurrence ; les investissements dans le ferroviaire et la reprise de la dette. Il faut aussi imposer à l’UTP (patronat des transports) d’ouvrir la discussion sur la couverture sociale et les conditions de travail des cheminots… La CFDT ne soutiendra jamais cette réforme, lancée en tapant sur les cheminots. Mais elle a été votée par 450 députés…
AEF : Comment sortir de la grève si une majorité de cheminots dit dans la "vot’action" en cours qu’elle est contre la réforme ?
Laurent Berger : Pour l’instant, nous ne parlons pas de sortie de grève. Pour cela, nous attendrons de voir comment on améliore le sort des cheminots demain, et comment on pérennise un service public ferroviaire.

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