mercredi 28 novembre 2018

Votez CFDT élections FPH




Votez et faites votez CFDT


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Toutes les voix sont importantes pour conforter notre organisation réformiste et démocrate.

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lundi 26 novembre 2018

Élections Fonctions publiques 2018

Voter, pourquoi ?

Quel sens donner à des élections professionnelles dans la Fonction Publiqueaujourd’hui ?…
Alors que la rigueur budgétaire pèse sur les rémunérations et les carrières, que la course à la productivité durcit les conditions de travail, et que le passage en force du politique met à mal le dialogue social, l’engagement dans un combat collectif devient plus difficile à assumer.
Il est tellement plus simple de se replier sur la défense des intérêts catégoriels voire individuels et de renoncer à défendre des idéaux communs, au motif que l’avenir ne peut plus rien apporter de bon…

voter CFDT voter Sgen-CFDTLe sens de l’action collective

Mais si l’on perd le sens de l’action collective, le risque est grand de voir s’attiser les conflits entre catégories de personnels. Faute de perspective de progrès collectifs, chacun·e peut être tenté·e d’améliorer sa situation aux dépens de celle des voisin·es, d’obtenir un avantage catégoriel plutôt que de rechercher la justice sociale, de préserver sa qualité de vie au travail sans considération pour celle de ses collègues.
À terme, c’est toute la communauté professionnelle de nos services publics qui perdra sa cohésion et risque de se défaire.

Voter CFDT, pourquoi ?

Voter CFDT, c’est rechercher l’équité entre les personnels, quels que soient leur catégorie ou leur statut, à rebours des égoïsmes corporatistes.
Voter CFDT, c’est exiger la reconnaissance du travail de toutes et de tous, d’en valoriser toutes les tâches, de rétribuer l’engagement de chacun·e, sans s’enfermer dans une vision dogmatique des métiers.
Voter CFDT, c’est croire en l’émancipation des salarié·es, qui doivent pouvoir trouver dans leur entreprise ou leur administration des possibilités de formation, de promotion, de mobilité, ainsi qu’un cadre d’expression pour agir sur leurs conditions de travail.
Voter CFDT, c’est oser dire qu’un·e salarié·e reste un·e citoyen·ne sur son lieu de travail, et que la défense des personnels n’est pas seulement la défense d’intérêts matériels, mais aussi la défense du droit d’exprimer des valeurs et des espérances dans l’exercice de son métier et l’accomplissement de sa mission.

Enfin, voter CFDT c’est soutenir un projet de transformation des services publics et de construction d’une société plus juste et plus démocratique. 

Du 29 novembre au 6 décembre* , votez CFDT 

*en fonction des dates définies par votre protocole local

mardi 20 novembre 2018

FACE AUX DISCRIMINATIONS ANTI-LGBT, AU TRAVAIL ET EN DEHORS, LA CFDT AFFICHE SES COULEURS


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Nous mettons en copie un lien permettant de consulter le guide sur la cybersécurité  des LGBT, voir ci-dessous

un guide important sur la cybersécurité des LGBT, qui a été récemment publié. Saviez-vous que 73% des LGBT ont déjà été harcelés en ligne à cause de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ?

 Ce guide a pour objectif d’assurer leur sécurité en de leur donnant les outils nécessaires pour se protéger en ligne.  https://fr.vpnmentor.com/blog/la-plupart-des-lgbtq-se-font-harceler-en-ligne-voici-comment-rester-en-securite/


Nous vous invitons à consulter ce site :https://www.sos-homophobie.org

vous y trouverez entres autres le guide pratique 2018 dont le lien figure ci-dessous :

https://www.sos-homophobie.org/sites/default/files/guide_pratique_2018.pdf

mercredi 14 novembre 2018

[DOSSIER 2/2] CHOISIR DE SE FAIRE ACCOMPAGNER POUR SORTIR DE LA PAUVRETÉ

S’attaquer à la pauvreté nécessite de prendre en compte la diversité des parcours de vie. Associations, collectivités locales ou entreprises d’insertion s’y emploient. Une tâche difficile et éprouvante mais ô combien gratifiante quand les résultats sont au rendez-vous.
   
Cliquez sur la photo pour lire l’article
   
       

Secours catholique d’AngersDes aides financières pour débloquer des situations dramatiques
[REPORTAGE] Vous avez dit douceur angevine ? Et pourtant… 
Head SecoursCatholique

Association daide à domicileLes missions dAdélaïde et Aldatravailleuses sociales
[RENCONTRE] « Comment ça va, le travail ? » Lorsque l’on pose cette question à Adélaïde Barambonès et Alda Gaultier, deux techniciennes de l’intervention sociale et familiale (TISF), elles parlent de « moyens insuffisants, de dispositifs non pérennes, […]

Head Alda Adelaide Lemoine


Mission locale Gier-Pilat dans la LoireLa première étape des 16-25 ans pour trouver un emploi
[TÉMOIGNAGES] Maylia et Muhamed, 20 ans, -Slimane, 21 ans. Point commun : ils ont trouvé un emploi dans l’année après avoir intégré le dispositif garantie jeunes, proposé par la mission locale Gier-Pilat […].
MissionLocale Gier Pilat


TAEentreprise solidaireIciles salariés en CDI peuvent enfin se projeter dans lavenir
[REPORTAGE] « Repenser le modèle traditionnel de l’entreprise en faisant collaborer des personnes en situation de très grande précarité avec d’autres, désireuses de construire une économie plus solidaire et de vivre une aventure humaine unique, voilà notre objectif ! » […]
TAE CBadet Jef

POUR ALLER PLUS LOIN

jeudi 8 novembre 2018

GIPA 2018 : LE SIMULATEUR DE CALCUL DE LA CFDT

La CFDT Fonctions publiques vous propose un simulateur pour calculer votre GIPA 2018

gipa calculette
La GIPA est reconduite pour 2018 (période allant du 31 décembre 2013 au 31 décembre 2017). 
L'arrêté du 5 novembre 2018 fixe au titre de l'année 2018 les éléments à prendre en compte pour le calcul de l'indemnité de garantie individuelle du pouvoir d'achat (Gipa). Pour la période de référence du 31 décembre 2013 au 31 décembre 2017, le taux de l'inflation ainsi que les valeurs annuelles du point d’indice à prendre en compte sont les suivants :
  • taux de l'inflation : + 1,64 %
  • valeur moyenne du point d’indice en 2013 : 55,5635 euros
  • valeur moyenne du point d’indice en 2017 : 56,2044 euros.
La Gipa résulte d'une comparaison entre l'évolution du traitement indiciaire brut (TIB) détenu par l'agent sur une période de référence de quatre ans et celle de l'indice des prix à la consommation (hors tabac en moyenne annuelle) sur la même période. Si le TIB effectivement perçu par l'agent au terme de la période a évolué moins vite que l'inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d'achat ainsi constatée est versé à chaque agent concerné. Il est calculé en fonction d'une formule prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008.
Pour connaitre votre Gipa 2018, utilisez le simulateur de la CFDT. Il vous suffit d’indiquer vos indices figurant sur vos fiches de paie de décembre 2013 et 2017.
Cette année le nombre de bénéficiaires devrait être réduit. En effet, durant la période de référence, est intervenue l’augmentation de la valeur du point d’indice de 1,2 %, 0,6 % en juin 2016 et 0,6 % en février 2017 ainsi que les revalorisations des indices de PPCR et le transfert primes-points.
Par ailleurs, la CFDT est intervenue auprès de l’Administration de la Fonction publique pour que la Gipa soit versée avant le 31 décembre 2018 en raison du prélèvement à la source au 1er janvier 2019, 2018 étant une « année blanche » pour l’imposition des revenus. L’Administration a assuré qu’elle avait sensibilisé les employeurs à ce sujet.
La Gipa est soumise aux cotisations sociales (CSG, CRDS), au Rafp et à l’impôt sur le revenu (voir VOS DROITS).

[DOSSIER 1/2] PAUVRE FRANCE

Infondés ou démagogiques, nombre de discours sur la pauvreté favorisent la stigmatisation des plus fragiles. La réalité est pourtant tout autre. Trop de personnes en France ne « s’en sortent pas ». Même en travaillant.

   GraphDossier   
       
Depuis la crise de 2008, on compte 1 million de personnes pauvres en plus dans notre pays. Les données, quelles qu’elles soient, disent la même chose année après année : la pauvreté s’intensifie en France. « On a un chiffre énorme auquel on s’habitue : 8,8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté [graphique ci-contre], dont 3 millions d’enfants », s’alarme Véronique Fayet, présidente du Secours catholique [lire ci-dessous]. La France est pourtant l’un des pays européens qui investit le plus dans chaque catégorie de dépense sociale (logement, santé, emploi, insertion…), ce qui la classe parmi les États européens les plus « généreux », derrière le Danemark et la Finlande, mais devant la Suède. « Malgré cela, 45 % des allocataires du RSA (revenu de solidarité active) restent en situation de pauvreté entre sept à dix ans en moyenne », constate Jean-Marc Aubert, directeur de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), l’organisme public des statistiques sociales.

Phénomène récent et inquiétant, parmi les personnes touchées par la précarité, de plus en plus ont un emploi. D’après l’Observatoire des inégalités, ils sont 1 million de salariés pauvres, la plupart embauchés à temps partiel ou enchaînant des contrats courts. Ainsi, 57 % des salariés au Smic travaillent à temps partiel, 15 % sont en CDD ou en intérim. Et 5 % sont rémunérés à un salaire inférieur au Smic. Le constat est difficile : ni un contrat de travail ni les aides monétaires ne permettent de sortir systématiquement de la pauvreté. Les plafonds de ressources mensuelles des minima sociaux (exemple pour le RSA : 550 euros pour une personne seule) sont inférieurs au seuil de pauvreté. Et le travail, même précaire, apparaît de moins en moins comme un tremplin vers l’insertion sociale. 

PLUS ON TRAVAILLE POUR S’EN SORTIR, PLUS ON S’ENFERME DANS LA PAUVRETÉ. C’EST UN CERCLE VICIEUX.  

« Ce phénomène récent remet en cause l’idée que l’on peut s’en sortir avec un emploi », analyse Didier Demazière, directeur de recherche au CNRS. Selon lui, l’apparition des contrats courts a fait émerger une population active qui travaille ou entreprend les démarches pour travailler et qui, en dépit de cela, ne parvient pas à vivre selon les standards de notre société. « Ces travailleurs acceptent des emplois très éloignés de leurs aspirations, des petits salaires et des horaires pénibles qui les empêchent d’être conformes au modèle de l’individu actif, en quête permanente de “mieux”. Plus on travaille pour s’en sortir, plus on s’enferme dans la pauvreté. C’est un cercle vicieux. De plus, quand on est pauvre, on est confronté à un ensemble de problématiques qui paralysent la recherche d’emplois stables : difficultés à se loger, à se soigner, à se déplacer, à faire garder ses enfants. »

Un accompagnement adapté à chaque situation
Les jeunes décrocheurs, les familles à faible revenu ou encore les personnes désocialisées ont tous besoin d’un coup de pouce. Mais pour obtenir des résultats probants sur le front de la lutte contre la pauvreté, l’urgence est de miser sur un accompagnement adapté à chaque situation. « Pour combattre la pauvreté, il faut partir des besoins, pas des institutions », ont martelé la CFDT et les associations spécialisées, lors de la préparation du plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement. Il semblerait que le message soit passé. Les mesures annoncées en septembre dernier sur la santé, la garde d’enfant ou l’accompagnement des jeunes vont dans le bon sens. Reste à transformer l’essai sur le terrain. De loin la partie la plus difficile, qui demandera du temps et de la persévérance. 
©Photo REA
   

VFayet photo ChristopheHargoues« Nous devons combttre la “phobie” du pauvre »
Véronique Fayet, Présidente du secours catholique

Pourquoi la France ne parvient-elle pas à mener une politique plus efficace contre la pauvreté ?
Notre système de protection sociale est l’un des meilleurs au monde. Pour autant, il n’est pas le plus efficace, en effet. Près de 2 millions de personnes vivent avec moins de 600 euros par mois. Avec 70 000 bénévoles, le Secours catholique accueille chaque année près de 1,5 million de « très pauvres ». Bien que les aides sociales amortissent le phénomène, ces personnes ne peuvent pas s’en sortir. Car cette grande pauvreté se traduit par trop de privations. La santé et l’alimentation en tête. C’est pour cette catégorie-là surtout qu’une augmentation des minima sociaux serait utile. Car il est impossible de mener une recherche d’emploi lorsque l’on vit dans un sentiment de peur ou d’insécurité permanent.

L’aspect pécuniaire ne résout pas tout. Quelles sont les autres dimensions à intégrer dans la lutte contre la précarité ?
Les personnes qui vivent dans une grande précarité ne sont pas « que » pauvres. Elles se battent au quotidien. Beaucoup d’entre elles rejoignent nos équipes de bénévoles et ainsi passent de l’aide à l’entraide, tout aussi importante. Elles ont besoin de se resocialiser, d’être utiles, de contribuer, de se sentir « appartenant » à la société. Et elles font preuve de beaucoup de courage avec les conditions de vie qu’elles connaissent.
Nous avons lancé cette année une campagne contre les préjugés pour combattre « la phobie du pauvre ». Nous interpellons les élus dans toute la France. S’ils s’autorisent à stigmatiser les pauvres, pourquoi l’opinion publique changerait-elle ? Au contraire, nous pensons que chacun doit se sentir concerné par la pauvreté : politiques, employeurs, enseignants, médecins, etc. C’est la société entière qui doit se mobiliser.

Accueilli favorablement par les associations, le plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement peut-il tenir ses promesses ?
Tout va dépendre de la gouvernance et de l’application du plan. Pour réussir, il faut mettre en place trois leviers groupés et indissociables : une augmentation du revenu minimum, un accompagnement social, un parcours vers l’emploi. Surtout, il faut travailler sur ces mesures avec les personnes qui ont cette expérience de la pauvreté. Nous avons lancé des ateliers collectifs de recherche d’emploi qui réussissent formidablement bien. Or l’on sait que plus de la moitié des bénéficiaires du RSA actuellement sont isolés et non accompagnés.

Propos recueillis par Claire Nillus
   
   ©Christophe Hargoues – Secours Catholique