jeudi 29 novembre 2012

Une Assemblée générale pour construire une CFDT plus proche des salariés

L’Assemblée générale des syndicats qui se tient les 28 et 29 novembre à la Maison de la Mutualité à Paris constitue un moment important de la vie de la CFDT. C'est à cette occasion que François Chérèque passera le relais à Laurent Berger après dix années à la tête de l'organisation.
« Au cours de deux journées très denses, les responsables des syndicats de la CFDT vont être amenés à débattre des évolutions dont nous avons collectivement esquissé les contours lors du congrès de Tours, que nous avons pour certaines expérimentées au cours des deux années écoulées et dont nous devrons tirer les conclusions d’ici à notre prochain congrès, à Marseille, en 2014 », explique Laurent Berger, le secrétaire général adjoint de la CFDT.
L’enjeu de cette assemblée générale concerne l’évolution de la CFDT. « Évoluer non pas pour le seul plaisir du changement, mais parce que c’est un impératif. Un impératif pour coller davantage aux réalités des salariés. La CFDT ne s’est jamais satisfaite de constats et d’incantations. Dire et faire. Notre credo, c’est la transformation sociale. Notre syndicalisme repose sur la conviction qu’il est possible de changer le quotidien des salariés, sans grand soir, pas à pas, en ­partant de la réalité », ajoute Laurent Berger.
L’enjeu est de taille : être mieux à même de répondre aux enjeux de l’époque. D’être en capacité d’aller à la rencontre et de représenter les salariés, dont plus des trois quarts travaillent dans des PME. Bref, « d’être le porte-parole et le défenseur de ceux qui ont un emploi, quelles que soient sa forme et sa durée, de ceux qui ont perdu le leur, de ceux qui souhaiteraient en avoir un. De répondre aux attentes de nos militants, dans les entreprises et les administrations, auxquels les directions demandent toujours plus de compétences et de technicité tandis que les salariés exigent des réponses toujours plus immédiates. De donner à nos adhérents les clés leur permettant de se repérer dans le maquis des droits qui sont ceux de tout un chacun. D’œuvrer pour que nos modes de fonctionnement soient un levier d’action supplémentaire. De permettre aujourd’hui à notre organisation de préparer demain, notamment en favorisant le renouvellement de son tissu militant, qui constitue sa véritable richesse. En faisant en sorte que les messages passent entre nous », insiste le secrétaire général adjoint de la CFDT, qui succédera à François Chérèque à la tête de la CFDT lors de cette assemblée générale.
   
 
Six chantiers pour faire évoluer la CFDT
Etre toujours plus  en phase avec le terrain, au plus près des besoins des salariés, des adhérents et des militants. Renouveler nos pratiques syndicales et notre fonctionnement pour coller aux évolutions de la société. Tel est, résumé, l’axe majeur d’évolution de la CFDT, décidé au Congrès de Tours. Pour le mettre en œuvre, six grands chantiers ont été engagés, sous la forme d’expérimentations. L’une concerne le service à l’adhérent « Réponses à la carte ». Une autre concerne l’aide et l’accompagnement des militants, pour lesquels la CFDT expérimente la création de « référent de section syndicale ». Pour renforcer la proximité avec les salariés, la CFDT expérimente différentes formes de nouvelles pratiques, comme les « enquêtes flash » ou l’aide à la négociation de protocoles pré-électoraux dans les petites entreprises. Le renouvellement des forces militantes est aussi à l’ordre du jour, avec l’objectif d’ouvrir notre organisation à davantage de diversité.
 

Laurent Berger nouveau secrétaire général de la CFDT

 Laurent Berger a été élu secrétaire général, de la CFDT, le 28 novembre 2012. Véronique Descacq a été élue secrétaire générale adjointe.
A l’issue des travaux de la première journée de l’assemblée générale de la CFDT, le Bureau national s’est réuni pour élire Laurent Berger nouveau secrétaire général. Il succède à François Chérèque.

jeudi 8 novembre 2012

Carrières longues : qui peut bénéfier des nouvelles mesures ?

Depuis le 1er novembre, plus 100 000 salariés qui ont commencé à travailler jeunes peuvent bénéficier du dispositif carrières longues assoupli et partir à la retraite avant 60 ans.
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