mardi 27 juin 2017

Assemblée générale du CGOS du 15 juin 2017

Pour la CFDT Santé Sociaux, le Comité de Gestion des Œuvres Sociales (CGOS) est à un tournant important dans son organisation du fait :
Assemblée générale du CGOS du 15 juin 2017
- du fléchissement de l’évolution des contributions,
- du montant consacré à la prestation maladie en constante augmentation en lien avec la dégradation des conditions de travail, le recul de l’âge de départ à la retraite, la précarité grandissante des agents,
- d’un budget CGOS national en déficit important depuis quelques années.
Face à ces constats qui ne sont pas en adéquation avec les besoins, la CFDT Santé-Sociaux propose de moderniser et de rénover ce système d’action sociale proche des agents hospitaliers. Il est temps pour tous les partenaires de trouver des solutions pérennes.
La CFDT revendique la déclinaison de l'Accord National Interprofessionnel relatif à la protection sociale complémentaire dans la Fonction publique hospitalière.
Pour le maintien indispensable de la prestation maladie et face à son évolution constante, la CFDT Santé-Sociaux a accepté la diminution voire la suppression de certaines prestations.
A la demande du ministère, le CESU (Chèque Emploi Service Universel) revient à son objectif premier : la garde d’enfant. De ce fait, la prestation petite enfance (garde des enfants de 0 à 6 ans), distribuée actuellement en régions, deviendra en janvier 2019, une prestation nationale servie sous forme de chèque CESU, de manière plus équitable.
Lors de  l’assemblée générale du 15 juin, la CFDT a été la seule organisation syndicale favorable à la réorganisation du CGOS en 12 délégations régionales dans le cadre de la territorialité.  La CFDT souhaitait préserver un nombre suffisant de mandatés pour maintenir une proximité auprès des bénéficiaires. Les autres organisations syndicales, par leur opposition de principe à la Territorialité, ont rejeté la modification du nombre de mandatés dans la nouvelle répartition régionale. 
En 2019, le nombre de mandatés ne sera donc plus en adéquation avec les nouveaux périmètres régionaux. Pour la CFDT Santé Sociaux, l’action de proximité auprès des agents en sera plus difficile, les agents étant sous-représentés.
La vice-présidence du CGOS sera désormais assurée par la CFDT Santé Sociaux, pour un an, conformément à l'alternance dans cette fonction.

lundi 26 juin 2017

Guide saisonniers 2017

Publié le 22/06/2017 à 14H37
par Information-Communication

Ce guide se destine aux salariés saisonniers de tous les les secteurs professionnels. Il aide chacun à défendre ses droits. N'hésitez pas à télécharger sa nouvelle édition 2017.
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LA CFDT VOTE LA REVALORISATION DES ALLOCATIONS CHOMAGE

 
 INFORAP
Le Conseil d’administration de l’UNEDIC s’est réuni lundi 19 juin 2017 et a décidé de la revalorisation de 0,65% des allocations chômage (y compris Mayotte), à compter du 1er juillet 2017.
2,5 millions de demandeurs d’emploi indemnisés vont bénéficier de cette hausse. Ils représentent près de 94% du nombre total des chômeurs indemnisés. Ne sont pas concernés les demandeurs d’emploi qui sont indemnisés sur la base unique de leur salaire de référence, datant de moins de 6 mois.

La CFDT, ainsi que les autres organisations syndicales, a voté pour cette augmentation, dans la mesure où :
 
  • la dernière revalorisation datait de juin 2015 (+0,3%),
  • et ne concernait que 63% des demandeurs d’emploi indemnisés .
Dans ce contexte, avec la légère reprise de l’inflation, les organisations syndicales ont toutes porté l’objectif prioritaire d’une revalorisation bénéficiant à tous. Rappelons que l’allocation moyenne s’élevait en 2016 à 1010€ nets par mois et que 95% des allocataires touchent moins de 2000€ mensuels.

La revalorisation de 2015 ne concernait que les demandeurs d’emploi dont le calcul de l’allocation chômage intégrait les 2 seuls paramètres revalorisés (dits partie fixe et allocation minimale), protégeant essentiellement les basses allocations.

mardi 20 juin 2017

Assemblée générale du CGOS du 15 juin 2017

Pour la CFDT Santé Sociaux, le Comité de Gestion des Œuvres Sociales (CGOS) est à un tournant important dans son organisation du fait :
Assemblée générale du CGOS du 15 juin 2017
- du fléchissement de l’évolution des contributions,
- du montant consacré à la prestation maladie en constante augmentation en lien avec la dégradation des conditions de travail, le recul de l’âge de départ à la retraite, la précarité grandissante des agents,
- d’un budget CGOS national en déficit important depuis quelques années.
Face à ces constats qui ne sont pas en adéquation avec les besoins, la CFDT Santé-Sociaux propose de moderniser et de rénover ce système d’action sociale proche des agents hospitaliers. Il est temps pour tous les partenaires de trouver des solutions pérennes.
La CFDT revendique la déclinaison de l'Accord National Interprofessionnel relatif à la protection sociale complémentaire dans la Fonction publique hospitalière.
Pour le maintien indispensable de la prestation maladie et face à son évolution constante, la CFDT Santé-Sociaux a accepté la diminution voire la suppression de certaines prestations.
A la demande du ministère, le CESU (Chèque Emploi Service Universel) revient à son objectif premier : la garde d’enfant. De ce fait, la prestation petite enfance (garde des enfants de 0 à 6 ans), distribuée actuellement en régions, deviendra en janvier 2019, une prestation nationale servie sous forme de chèque CESU, de manière plus équitable.
Lors de  l’assemblée générale du 15 juin, la CFDT a été la seule organisation syndicale favorable à la réorganisation du CGOS en 12 délégations régionales dans le cadre de la territorialité.  La CFDT souhaitait préserver un nombre suffisant de mandatés pour maintenir une proximité auprès des bénéficiaires. Les autres organisations syndicales, par leur opposition de principe à la Territorialité, ont rejeté la modification du nombre de mandatés dans la nouvelle répartition régionale. 
En 2019, le nombre de mandatés ne sera donc plus en adéquation avec les nouveaux périmètres régionaux. Pour la CFDT Santé Sociaux, l’action de proximité auprès des agents en sera plus difficile, les agents étant sous-représentés.
La vice-présidence du CGOS sera désormais assurée par la CFDT Santé Sociaux, pour un an, conformément à l'alternance dans cette fonction.
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Publication au journal officiel du 18 juin 2017 de l’arrêté du 23 mai 2017 modifiant l’arrêté du 11 octobre 2007 déterminant les taux de promotion dans certains corps de la fonction publique hospitalière.

En ce qui concerne les taux de promotion relatifs aux corps des attachés d’administration hospitalière, des adjoints administratifs, des personnels ouvriers et des agents de maîtrise, ceux-ci feront l’objet d’une publication ultérieure.
 
Vous trouverez, en document joint, cet arrêté.


mercredi 7 juin 2017

Le diplôme d’état de kinésithérapeute est reconnu Bac +5

Le Bulletin Officiel du 15 mai 2017 a validé la reconnaissance du Diplôme d’État de kinésithérapeute au niveau 1 du Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Autrement dit, notre diplôme se place désormais au même niveau que les ingénieurs, les cadres de santé et les infirmiers spécialisés au niveau « bac +5 et plus ».
Le diplôme d’état de kinésithérapeute est reconnu Bac +5
Les organisations représentant la profession de kinésithérapeute prennent acte de cette décision qui reconnaît la kinésithérapie à sa juste valeur : une profession experte, indépendante et autonome dans le champ de la rééducation. Le passage au niveau 1 du RNCP ouvre la porte à une plus grande mobilité internationale des kinésithérapeutes, et facilitera également l’accès au doctorat.
Cette annonce est le fruit d’un travail de plus de 10 ans de l’ensemble des organisations représentant la profession (syndicats, associations, étudiants, ordre) pour aboutir à une réforme ambitieuse de la formation initiale.
Les organisations signataires attendent désormais une traduction conventionnelle par la revalorisation financière tant dans les établissements de santé qu’en exercice libéral.
La CFDT Santé Sociaux se félicite de cette reconnaissance. Cette reconnaissance devra maintenant se traduire par une revalorisation salariale des MK que nous ne manquerons pas de revendiquer.

vendredi 2 juin 2017

Accord de Paris : verts de rage contre la décision américaine

ublié le 02/06/2017 à 14H09
Comme il l’avait promis dans son programme électoral, Donald Trump fait le choix de retirer les USA, deuxième pollueur à l’échelle mondiale, de l’accord de Paris. La CFDT s’inquiète mais reste mobilisée.
Entre consternation et colère, tous les pays ont réagi à l’annonce faite le 1er juin 2017 par le président des États-Unis. Voté en décembre 2015 par 195 pays pour contenir le réchauffement climatique en-dessous de deux degrés d’ici à la fin du siècle, ratifié à ce jour par 147 pays, l’accord de Paris était le premier consensus mondial en faveur de la transition écologique (retrouvez notre dossier complet ici). En annonçant son retrait de l’accord, Donald Trump envoie un très mauvais signal au reste du monde.
Car, avant même cette décision, l’objectif de l’accord de Paris était déjà mis en péril, les promesses des pays pour réduire leurs émissions ne permettant pas, pour le moment, de faire baisser le thermomètre en-dessous des trois degrés par rapport à l’ère préindustrielle. Tandis qu’il faudrait réviser à la hausse ces indicateurs, les USA, deuxième émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, se désolidarisent de toute responsabilité dans le réchauffement climatique. Une annonce qui menace la planète et accentue l’injustice envers les pays les plus exposés actuellement aux sécheresses, typhons et à la montée des eaux des océans.

Ce que demande l’accord de Paris
À Paris, les communautés de pays du monde entier ont validé une feuille de route par laquelle elles s’engagent à établir des plans climat, en toute transparence, et à les réviser tous les cinq ans à la hausse. Ce qui était demandé aux USA, fin 2015, c’était précisément de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 28 à 26% d’ici à 2025. Les Américains devaient également contribuer au financement du fonds vert international destiné à aider les pays pauvres à se développer avec des énergies renouvelables. Les USA avaient promis une aide de 3 milliards de dollars qui ne seront donc pas versés. Le président américain a en outre clairement expliqué qu’il voulait sauver l’industrie du charbon, en dépit de son déclin programmé et tandis que d’autres secteurs se développent (dont les gaz naturels et les énergies renouvelables).
Derrière cet acte de « désinvolture majeure » comme l’a qualifié le nouveau ministre de l’Écologie, Nicolas Hulot, l’entrée en résistance des pays signataires devra être forte pour faire vivre l’accord malgré la décision de Donald Trump.

Organiser la résistance écologique
Beaucoup de villes américaines ont annoncé dans la nuit qu’elles respecteraient leurs engagements en faveur du climat, de même que des centaines d’investisseurs, de chercheurs et d’entreprises, y compris des sociétés pétrolières comme ExxonMobil, qui s’étaient prononcées pour la fin des énergies fossiles.
Comme l’a martelé la CFDT au sein de la Confédération syndicale internationale lors de la Cop 21 qui a permis le vote de l’accord de Paris, il n’y a pas d’alternative pour la planète dont l’avenir, quelles que soient les contraintes de l’accord et la décision des USA, passe par la décarbonation de l’économie mondiale. Il n’y a pas d’autre avenir non plus pour les travailleurs. La CFDT, engagée depuis de nombreuses années pour la transition énergétique, espère vivement que le verdissement des échanges commerciaux se renforce et qu’un débat sur la compétitivité des entreprises vertueuses s’impose rapidement.