lundi 25 novembre 2013

De nouveaux bénéfices pour les catégories C et B

Les agents de la catégorie C et ceux du bas des grilles de la catégorie B vont bénéficier dès février 2014 :
- De reclassements avec des gains indiciaires différents selon les échelons ;
- De réductions de carrière pour certaines échelles ;
- De créations d’échelons supplémentaires.
De nouveaux bénéfices pour les catégories C et B
Puis dès janvier 2015 :
- d’une majoration de 5 points d’indice pour tous.
La CFDT santé sociaux a revendiqué la parution des décrets après le 1er janvier de manière à ce que les agents concernés puissent bénéficier de la GIPA en 2014.
Ces mesures d’urgence ont été décidées unilatéralement par le gouvernement après concertation avec les organisations syndicales. Les revendications portées par la CFDT santé sociaux ne sont pas entièrement satisfaites.
La CFDT santé sociaux, consciente de l’intérêt des agents, a fait le choix de voter en faveur de ces mesures d’urgence qui constituent une première étape.
La CFDT santé sociaux continue de revendiquer une réforme de plus grande ampleur et ambitieuse des carrières et des grilles des agents de catégorie C, B et A. Elle s’engage fermement dans les négociations qui vont s’ouvrir sur l’ensemble de ces grilles pour faire avancer ses propositions.

dimanche 24 novembre 2013

Vers 2 statuts pour les Sages-femmes ?

La Ministre de la Santé M. TOURAINE, a présidé le 19 novembre, la table ronde regroupant le Collectif des associations et syndicats professionnels des Sages-femmes, le conseil de l’ordre, les fédérations patronales privées et publiques, les représentants de médecins, de pharmaciens et dentistes, le représentant des conférences de CHU et les Organisations syndicales en présence de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Vers 2 statuts pour les Sages-femmes ?
La CFDT santé sociaux a souligné qu’il est compréhensible que les Sages-femmes s’expriment sur leur manque de reconnaissance après plusieurs années de discussions sans résultats. La place de tous les professionnels de santé est posée dans la Stratégie nationale de santé.
La CFDT santé sociaux exige :
  • L’ouverture de négociations très rapidement sur les rémunérations dans la FPH avec les Organisations syndicales ;
  • Un travail de construction de filière médicale maïeutique FPH pour sécuriser l’autonomie des sages femmes.
Au bout du temps d’échange qui a duré 2 heures, la Ministre a conclu en soulignant que pour l’hôpital, 2 voies sont possibles : la reconnaissance d’un statut médical bien identifié FPH ou la création d’un nouveau statut hors fonction publique.
4 groupes de travail sont proposés :
  • Statut des sages-femmes hospitalières (se donner un temps de travail technique pour bien identifier les enjeux des 2 options) ;
  • Parcours de soins des femmes. Place des sages-femmes dans l’organisation du 1er recours
  • Organisation périnatale - bilan des décrets 1998 ;
  • Formation initiale, continue et recherche.
Le calendrier de ces travaux doit être connu très rapidement. Sur la question du statut, ils doivent aboutir au plus vite.
La CFDT santé sociaux s’engage à participer à l’ensemble de ces groupes.

Analyse de la réingénierie des Masseurs kinésithérapeutes

La Fédération CFDT santé sociaux a déposé auprès de Ministère des Affaires sociales et de la santé sa contribution pour l'analyse de la réingénierie en cours concernant la profession de Masseurs kinésithérapeutes : Etat des lieux, propositions, construction du référentiel des Masseurs kinésithérapeutes...
Analyse de la réingénierie des Masseurs kinésithérapeutes
Pour la CFDT santé sociaux il est notamment nécessaire qu'un niveau MASTER 2 soit envisagé pour les Masseurs Kinésithérapeutes incluant une année de sélection-formation universitaire reconnue par PACES, L1 STAPS ou par dérogation par une année commune selon le choix de l’IFMK.




La CFDT appelle à manifester contre le racisme le 30 novembre

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Au lendemain des derniers dérapages racistes de l’hebdomadaire Minute, la CFDT lançait « une alerte contre le racisme ». Face à la prolifération des expressions, messages et actes racistes, elle appelle désormais à manifester le 30 novembre.
Parce que « rien ne peut  justifier  les propos et déclarations racistes et discriminatoires qui en tentant de se banaliser, constituent une agression contre les valeurs républicaines et  le vivre-ensemble », la CFDT a répondu favorablement à la sollicitation initiée par le Collectifdom (Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais), l’association CM98 et relayée par SOS Racisme et appelle à « une marche à Paris le 30 novembre 2013 pour faire barrage au racisme et à être à l’initiative de marches semblables, ce même jour, en France métropolitaine et dans les DOM COM ».
En effet « dans un climat social difficile, où certains cherchent à instrumentaliser tous les mécontentements et entretiennent une confusion propice aux discours et aux actes, violents », il est temps de dire « STOP,  le racisme ça suffit ! ».

mercredi 13 novembre 2013

Sages-femmes : la CFDT santé sociaux en faveur d’un statut médical

Prendre le temps de la réflexion, de l’analyse et du débat, c’est ce qui a guidé la CFDT santé sociaux sur ce dossier. Il est incontestable que les évolutions du métier et les responsabilités exercées aujourd’hui relève du médical. Cette éventualité d’un statut médical génèrera des effets collatéraux qui ne doivent pas être un obstacle à cette reconnaissance pour les sages-femmes. Il appartiendra à notre organisation syndicale de les réduire au maximum dans le cadre d’un dialogue social de qualité avec les divers interlocuteurs concernés.
Sages-femmes : la CFDT santé sociaux en faveur d’un statut médical
Une prise de contact se fera le 19 novembre avec l’ensemble des acteurs. Les séances de négociations qui suivront devront se faire dans le respect de la loi, c’est-à-dire avec les organisations syndicales représentatives. Ce sera un travail de longue haleine.  En attendant de pouvoir aboutir à cette reconnaissance, il est impératif de revaloriser les grilles des sages-femmes dans le cadre du LMD. C’est ce à quoi s’est employée la CFDT santé sociaux dans la négociation qui s’est ouvert ce 13 novembre dans le cadre de la Fonction publique hospitalière (FPH).
Cette concertation salariale s’est d’ailleurs déroulée en l’absence de Madame la Ministre Marisol TOURAINE. Le projet du gouvernement est une revalorisation pour rattraper les écarts de salaire entre professionnels, liés à l’application du protocole Bachelot. Ce projet se traduit en trois points pour les Sages-femmes de la FPH :
  • Une revalorisation en une seule fois pour gommer le différentiel ;
  • Une revalorisation de l’ensemble de la grille indiciaire ;
  • Une fusion des deux grades en un seul pour les Sages-femmes cliniciennes (les 2 grades Sages-femmes cadres et cadres supérieurs sont maintenus).
La CFDT santé sociaux continue de revendiquer, au minimum, ses propositions d’évolution des grilles et de révision indemnitaire déjà remises au Ministère en 2011. Le projet ci-dessus est loin d’être à la hauteur de nos attentes et ne saurait nous satisfaire. La fédération est dans l’attente d’une nouvelle proposition du gouvernement.
La CFDT santé sociaux refuse d’enfermer ce dossier dans le débat non abouti d’un éventuel statut médical car elle ne veut pas reporter la reconnaissance méritée.

Aide-soignant(e)s : les compétences aussi méconnues que les activités

Après avoir stabilisé la version du référentiel d’activités, le groupe aides soignant(e)s fédéral s’est engagé lors des deux dernières réunions de travail sur la construction du référentiel de compétences. La première version non stabilisée met en évidence qu’à l’instar des activités, les compétences de l’aide-soignant(e)s sont aussi méconnues.
Aide-soignant(e)s : les compétences aussi méconnues que les activités
Les aides-soignants(e)s, toujours plus nombreux, se disent satisfaits du travail engagé par la CFDT santé sociaux. Des groupes régionaux, départementaux voire locaux se sont mis progressivement en place pour s’approprier le contenu et contribuer à sa construction. Des contributions émanant de ces différents groupes sont venues compléter le travail fédéral sur le référentiel d’activités. La même démarche s’engage pour le référentiel de compétences.
La première version ainsi que le référentiel d’activité version stabilisée viennent d’être envoyées aux différents interlocuteurs ministériels. Le travail continue avec la certitude désormais que ce métier n’a pas la reconnaissance qu’il mérite.
La première version du référentiel d’activités est disponible ci-dessous en téléchargement.

mardi 12 novembre 2013

“Nous sommes face à une crise des responsabilités”

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Dans un long entretien accordé à L'Opinion du 08 novembre 2013, Laurent Berger met en garde contre la crise des responsabilités dont le symbole est aujourd'hui le mouvement des "bonnets rouges". 

Les cas d’entreprises en difficulté se multiplient. Le climat social est-il en train de se dégrader rapidement ?

Il y a d’abord la réalité vécue, qui est très difficile pour de nombreux citoyens (le chômage, en particulier chez les jeunes, la situation précaire de beaucoup de salariés, la pauvreté qui progresse comme vient de le montrer le Secours catholique…), mais heureusement pas pour tous. Il y a ensuite le ressenti : cette situation crée des craintes, souvent sur le devenir collectif plutôt qu’individuel. Beaucoup de salariés s’interrogent sur le sens du travail. Et puis il y a la politique au sens large. Nous sommes face à une crise des responsabilités. Trop d’acteurs disent « ça ne va pas » mais rejettent la responsabilité sur le voisin et ont du mal à agir. Je n’aime d’ailleurs pas cette expression de « climat social », on dirait que chacun commente le temps qu’il fait comme s’il ne pouvait rien y changer.

Qui visez-vous, quand vous parlez d’une crise des responsabilités ?

Je parle des syndicats lorsqu’ils manifestent sans faire de propositions, sans se tourner vers l’avenir. Je parle du patronat qui ne met jamais en cause la responsabilité d’aucun chef d’entreprise, qui affirme que la fiscalité est responsable de tous les malheurs du pays et qui refuse de considérer que le dialogue social puisse être facteur de compétitivité. Je parle de l’opposition qui fait des commentaires à la petite semaine mais ne prépare pas grand-chose. Je parle du gouvernement qui non seulement ne fixe pas le cap mais sonne lui-même la charge contre le « ras-le-bol fiscal ». Chacun essaie de refiler le mistigri à son voisin et au final les citoyens se laissent berner par le populisme, comme on le voit en Bretagne ou avec la montée du FN.

Pourquoi parlez-vous d’instrumentalisation des salariés par le mouvement des « bonnets rouges » ?

La CFDT a manifesté dès le 23 mars pour alerter sur la situation de l’agroalimentaire breton. Depuis des années, nous prévenons qu’une partie de cette industrie va dans le mur en restant sur le créneau de produits à bas coûts, possible uniquement grâce aux subventions européennes dont tout le monde savait depuis dix ans qu’elles allaient être supprimés. Ceux-là mêmes qui se sont complu dans cette solution de facilité (tant que je gagne, je joue…), alors que d’autres investissaient pour monter en gamme, rejettent aujourd’hui la faute sur une écotaxe qui n’existe pas encore ! Ces patrons qui râlent contre les impôts vont supplier un ministre d’obtenir le retour des subventions. C’est quand même difficile pour nous d’envisager de défiler aux côtés des ces patrons de la grande distribution ou de coopératives agricoles qui n’ont pas voulu entendre pendant dix ans que l’industrie agroalimentaire allait devoir faire sa mutation. Et brûler un portique ne donnera pas davantage de travail aux salariés.

Les artisans s’affolent de voir des travailleurs européens « détachés » de plus en plus nombreux. Faut-il refermer les frontières ?

Non, mais il n’y a pas une rencontre où les salariés ne me parlent pas, eux aussi, de ce phénomène. La position de la CFDT est claire : à travail égal au même endroit, salaire égal, et cotisations sociales égales. Nous souhaitons la mise en place au sein de l’Inspection du travail d’un corps spécialisé sur ce thème, pour améliorer les contrôles. Il est urgent aussi de faire évoluer la directive, et de responsabiliser les donneurs d’ordre, qui dans de nombreux secteurs peuvent détecter les abus. Nous portons aussi le sujet au niveau d’un dialogue social européen auprès de nos homologues syndicaux.

Taxez-vous le gouvernement de passivité face aux plans sociaux ?

Pas partout – agir ne veut pas forcément dire faire du bruit ! Mais il doit avoir un rôle d’incitation, d’accompagnement sur chaque dossier. Par exemple sur Alcatel, il pourrait rappeler que le crédit impôt recherche fait qu’un ingénieur R&D coûte moins cher en France qu’aux Etats-Unis, et que le secteur des télécoms est stratégique. Un bon argument pour maintenir la recherche en France ! La loi de sécurisation de l’emploi, découlant de l’accord que la CFDT a signé, prévoit de faire homologuer les plans sociaux par l’administration. Si Alcatel refuse de remettre en cause la dureté de son plan de restructuration par la négociation, l’administration devra jouer tout son rôle.

Avez-vous des reproches précis à faire à Pierre Gattaz, le patron du Medef ?

Je ne m’en prends jamais personnellement à quelqu’un. Mais le patronat ne peut pas tomber dans une logique poujadiste et distribuer des cartons jaunes ou rouges. Cela dresse les uns contre les autres. Le discours qui s’en tient à la baisse des charges est dangereux, car il donne le sentiment que la compétitivité est seulement une question de coût du travail. C’est faux – et le Medef l’a dit avec nous, c’est ce qui a abouti au rapport Gallois. En outre, oui, il y a une fiscalité sur les entreprises et nous avons toujours été prêts à en débattre, mais s’est-elle forcément accrue par rapport aux ménages ? Je n’en suis pas sûr.

La CFDT déplore que la grande réforme fiscale promise par François Hollande ait été oubliée. Est-il encore possible de la lancer ?

Il est toujours temps, surtout quand la défiance contre l’impôt monte, et mon horizon de temps ne s’arrête pas à la fin du mandat de François Hollande. On doit déterminer ensemble qui doit payer, à quelle hauteur, avec quels objectifs.

Les Français ne sont-ils pas arrivés à un point de saturation ? N’est-il pas temps de baisser les dépenses ?

Le consentement à l’impôt est crucial, il faut donc expliquer à quoi il sert. Je suis prêt à en débattre mais je crois que notre société a besoin de solidarité, de sécurité, d’infrastructures pour l’avenir, d’écoles, d’hôpitaux…

Vous réclamez un cap, quel est celui dont vous rêvez ?

Chaque génération aspire au progrès : quel est le sens que nous voulons donner à cette idée aujourd’hui ? Est-ce seulement de baisser les dépenses ? Non, nous devons investir dans la qualité. Quel emploi veut-on pour demain ? Le gouvernement travaille sur la France dans dix ans… Ces travaux doivent servir pour construire les filières d’avenir, dans l’industrie, le numérique ou la santé, avec des emplois de qualité. Aujourd’hui, les Français n’entendent que le discours de l’effort. Le président de la République ne leur fixe pas ce cap. Si on ne leur dit pas vers quoi on veut aller, il n’y a pas d’espoir ni d’adhésion possibles. Et c’est là-dessus que le populisme fait son nid, que la démocratie s’affaiblit.

Propos recueillis par Fanny Guinochet et Olivier Auguste

CSFPH du 8 novembre : Projets de décrets et d’arrêtés concernant les rémunérations et carrières des Catégories C et B




Catégorie C


Projets de décrets et d’arrêtés concernant les rémunérations et carrières des Catégories C et B
Déclaration de la fédération CFDT Santé-Sociaux


Le projet de décret concernant les rémunérations et carrières des agents de catégorie C et B qui nous est soumis aujourd’hui est le résultat d’un processus de concertation ayant fait l’objet de nombreuses réunions en inter fonction publique depuis le 21 mai dernier. 

La CFDT Santé-Sociaux s’est toujours prononcée en faveur de mesures pour les catégories C préalables à la refonte de l’ensemble des grilles des catégories A,B et C,  car ces mesures devenaient urgentes avec le gel de longue durée du point d’indice qui rogne le pouvoir d’achat de ces agents, dont un bon nombre ne perçoivent pas plus du SMIC. 

Mais la CFDT Santé-Sociaux a aussi affirmé qu’elle ne se contenterait pas de ces mesures pour la rénovation et l’amélioration des carrières des agents concernés. 

Le gain de quelques points au 1er janvier 2014, puis au 1er janvier 2015, la baisse des durées maximum de carrière pour les 4 échelles de rémunération, la création d’échelons supplémentaires accessibles aux échelles 4,5 et 6, un reclassement au même échelon, vont dans le bon sens. 

La CFDT Santé-Sociaux reconnaît que la concertation qui a prévalu aux différents projets examinés en séance a permis d’améliorer les propositions initiales du Gouvernement, essentiellement autour de la question cruciale des reclassements.

Les revendications portées par la CFDT ne sont pourtant pas entièrement satisfaites : la carrière en catégorie C continue de se dérouler sur quatre grades (et non sur trois comme nous le revendiquons), les amplitudes de carrières restent trop faibles, les débuts de carrière restent trop peu valorisés. La CFDT Santé-Sociaux continue de revendiquer une refonte de bien plus grande ampleur pour les agents de la catégorie C.

Comme cela a été évoqué au Conseil Commun de la Fonction Publique du 5 novembre, les dates d’application des textes peuvent avoir pour effet, à quelques jours près, d’exclure les agents  du bénéfice de la GIPA. La CFDT Santé-Sociaux demande à ce que les décrets paraissent à compter du 1er janvier 2014.

Le bas des catégories B fait aussi l’objet d’une revalorisation en deux temps en 2014 et en 2015. Là encore, ces mesures ne sont, aux yeux de la CFDT Santé-Sociaux, qu’un pis-aller,
car au-delà de la seule question du pouvoir d’achat, qui est une préoccupation de plus en plus forte, se pose la question de l’attractivité de la Fonction Publique à laquelle le Gouvernement se devra de répondre dans les prochains mois, au travers de la négociation qui doit s’ouvrir sur l’architecture statutaire de l’ensemble des catégories de personnels. 

La CFDT Santé-Sociaux, consciente de l’intérêt des agents, a fait le choix de voter en faveur de ces mesures d’urgence   et   elle s’engage fermement dans les négociations qui vont s’ouvrir pour faire valoir ses propositions   et    peser sur les décisions. 

CSFPH : Déclaration CFDT au sujet du dossier des Sages femmes hospitalières.



 Métier de l'enfance Sage femme

Le statut des sages-femmes

Nous rappelons inlassablement la nécessité d’avancer enfin dans les négociations pour d’autres professions, en particulier les sages-femmes. Il faut passer enfin à la reconnaissance des responsabilités accrues, pour les traduire dans des carrières revalorisées pour les sages-femmes. La CFDT santé-sociaux refuse d’enfermer le dossier dans le débat, non abouti, du statut de praticien hospitalier, car elle refuse de reporter aux calendes grecques, la reconnaissance méritée. C’est tout de suite qu’il faut revoir les grilles de rémunérations. Nous entendons donc que nos propositions, déjà formulées, soient prises en compte par le ministère à l’occasion de la négociation qui doit être ouverte le 13 novembre.