mardi 24 avril 2012

Le 1er Mai, remettre le social au cœur du débat

 
 
Dans le contexte de l’entre deux tours de la présidentielle, la CFDT appelle à un 1er Mai syndical centré sur ces préoccupations fortes des salariés.
Si la CFDT salue le taux important de participation au premier tour de l’élection présidentielle, elle constate également que les résultats traduisent de vraies inquiétudes sur des sujets essentiels, comme l’emploi, la jeunesse ou encore l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi, elle demande que les deux semaines avant le second tour permettent un véritable débat de fond sur ces thèmes qui préoccupent les salariés pour leur avenir.

Un 1er Mai syndical

Or, pour la Commission exécutive confédérale, « au lendemain du premier tour, il est inquiétant d’entendre des responsables politiques s’auto-désigner uniques représentants des travailleurs en voulant détourner l’objet du 1er Mai. » D’autant plus, comme le dit François Chérèque, que « l’autonomie des syndicats et le sens du premier mai sont un marqueur dans une société démocratique. Partout où ce respect a été transgressé par les pouvoirs politiques, il y a eu atteinte à la démocratie. »
Dans ce contexte, la CFDT appelle plus que jamais à faire du 1er Mai un événement syndical centré sur ces préoccupations fortes des salariés. C’est bien là le sens de la déclaration intersyndicale qui insiste sur la nécessité de faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise, et rappelle le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale. Cette journée servira ainsi à interpeller les deux finalistes de l’élection présidentielle et à remettre les sujets importants au cœur du débat.

L’intersyndicale nationale soutient les kinés résistants à l’ordre des kinés

Depuis quelques jours, une vague de relances avec menace de poursuite judicaire est effectuée par des cabinets d’avocats au nom de l’ordre des kinésithérapeutes.
L’intersyndicale nationale soutient les kinés résistants à l’ordre des kinés
Payer pour travailler, que l’on soit kinésithérapeute, infirmier ou pédicure podologue… C’est inacceptable.
Les organisations de l’intersyndicale Anti-Ordre réaffirment leur soutien plein et entier aux salarié-e-s kinés qui refusent de cotiser à leur ordre.
Il nous semblerait de bon ton et cohérent qu’un courrier du même type que celui envoyé à l’ordre infirmier par le ministre de la santé soit envoyé et adressé au président de celui des kinésithérapeutes pour l’inviter à arrêter son harcèlement des salariés.
Les hôpitaux, cliniques, centre de rééducations, souffrent dangereusement d’un manque de kinésithérapeutes salariés. Le nombre de postes vacants de professionnels salariés en rééducation augmente, cela met en péril la qualité des soins du service public de santé. L’ordre pourrait, par ses menaces, aggraver la pénurie de professionnels salariés et peser sur la dégradation de la santé de la population.
Les kinésithérapeutes salarié-e-s n’ont pas besoin d’un ordre pour régenter leur profession, car des pouvoirs disciplinaires existent déjà pour eux.