Dans le contexte de l’entre deux tours de la présidentielle, la CFDT
appelle à un 1er Mai syndical centré sur ces préoccupations fortes des
salariés.
Si la CFDT salue le taux
important de participation au premier tour de l’élection présidentielle,
elle constate également que les résultats traduisent de vraies
inquiétudes sur des sujets essentiels, comme l’emploi, la jeunesse ou
encore l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi, elle demande que les deux
semaines avant le second tour permettent un véritable débat de fond sur
ces thèmes qui préoccupent les salariés pour leur avenir.
Un 1er Mai syndical
Or, pour la Commission exécutive confédérale, « au
lendemain du premier tour, il est inquiétant d’entendre des
responsables politiques s’auto-désigner uniques représentants des
travailleurs en voulant détourner l’objet du 1er Mai. » D’autant plus, comme le dit François Chérèque, que « l’autonomie
des syndicats et le sens du premier mai sont un marqueur dans une
société démocratique. Partout où ce respect a été transgressé par les
pouvoirs politiques, il y a eu atteinte à la démocratie. »
Dans ce contexte, la CFDT appelle plus que jamais à faire du 1er Mai un événement syndical centré sur ces préoccupations fortes des salariés. C’est bien là le sens de la déclaration intersyndicale
qui insiste sur la nécessité de faire écho aux revendications portées
par les salariés dans cette période de crise, et rappelle le besoin
d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale. Cette
journée servira ainsi à interpeller les deux finalistes de l’élection
présidentielle et à remettre les sujets importants au cœur du débat.
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