jeudi 23 mars 2017

Tract sur la prévention et la prise en compte de la pénibilité

Publié le 21/03/2017 à 17H22
par CFDT FP
Tract sur les avancées obtenues en matière de prévention et de prise en compte de la pénibilité dans les Fonctions publiques et les revendications que la CFDT continue de porter.

mardi 21 mars 2017

Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 16 mars 2017

Le dernier CSFPH de cette mandature politique s’est tenu le 16 mars 2017 pour une séance marathon.
Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 16 mars 2017
La CFDT Santé Sociaux s’est positionnée défavorablement sur :
• Le reclassement des professionnels de catégorie B de la filière de rééducation et les manipulateurs en électroradiologie médical en catégorie A dans le cadre de la reconnaissance des diplômes en Licence, Master, Doctorat.
> La CFDT revendique le reclassement en catégorie A, mais refuse de le conditionner à la perte de la catégorie active.
• La bonification de 2 ans d’ancienneté pour la reconnaissance du doctorat pour les psychologues.
> La CFDT ne conçoit pas, que cette bonification soit réservée uniquement aux futurs professionnels.
• 2 textes concernant la mise à disposition des agents et les conditions de délégation des fonctions mutualisées au sein des GHT.
> Ces textes ne peuvent lever les contradictions provoquées par la loi créant les GHT, inapplicables en l’état, ils mettent en insécurité les professionnels.
• Le reclassement des conseillers en économie sociale et familiale, des éducateurs techniques spécialisés, des éducateurs de jeunes enfants et des assistants socio-éducatifs en catégorie A dans le cadre du protocole PPCR en 2 étapes.
> Si la CFDT a revendiqué fortement ce reclassement, elle n’a pu que s’insurger sur la proposition des grilles indiciaires proposées. Ces dernières font apparaitre l’impossibilité aux agents d’accéder directement au 2ème grade dans la nouvelle structure du corps en 2020. De plus les cadres socio-éducatifs sont exclus du dispositif de revalorisation.  
A contrario, La CFDT Santé Sociaux a émis un avis favorable au reclassement des IADE, qui bénéficieront d’un corps spécifique, d’une NBI de 15 points et d’une réévaluation de la prime spécifique à hauteur de 180€.
Enfin, la CFDT Santé Sociaux a demandé qu’une négociation sur la revalorisation des cadres paramédicaux et sociaux soit inscrite à l’agenda social.

lundi 6 mars 2017

Amélioration des conditions de travail

La DGAFP vient de diffuser l'édition 2017 du guide de prévention et traitement des situations de violences et de harcèlement dans la Fonction Publique.
Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement
Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement
Ce guide a pour vocation d’informer et d’accompagner tant les employeurs, les services de ressources humaines et les acteurs de la prévention, que les agents victimes ou témoins de violences et de harcèlement.
Vous trouverez, en lien ci-dessous, le guide.


On est combien aujourd'hui ? Parlons effectifs !

La CFDT Santé Sociaux lance une enquête en ligne, accessible du 13 au 19 mars 2017, auprès des personnels des services de soins : Infirmiers.ières et spécialisés.es, Aides-soignants.es, Aides Médico-Psychologiques, Auxiliaires puéricultrices, Agents des services hospitaliers et étudiants.es.
On est combien aujourd'hui ? Parlons effectifs !
(L'enquête est anonyme et les données sont exclusivement réservées à l'analyse des résultats)

Sommes-nous suffisamment nombreux dans les services ?

Accéder à l'enquête (accessible le 13 mars)



La CFDT se mobilise pour que les salariés se comptent

Sources: TSA

 

La CFDT se mobilise pour que les salariés se comptent

Conférence de presse de la fédération CFDT santé-sociaux le 2 mars animée par Nathalie Canieux (au centre)
 
Alors que la CGT, FO et Sud mobilisent leurs troupes pour la grève du 7 mars, la fédération santé-sociaux de la CFDT lance une grande enquête nationale auprès des personnels des hôpitaux et maisons de retraite pour connaître l'état réel des effectifs. Les syndicalistes entendent ainsi alerter les candidats de la présidentielle sur les difficultés du secteur.
 
La placide responsable de la fédération santé-sociaux Nathalie Canieux donnait, ce jeudi 2 mars dans ses locaux avenue Simon Bolivar (Paris 19), le sentiment d'une grande fatigue. Comme si les réalités sociales devenaient de plus en plus difficiles, malgré les beaux discours notamment ministériels. Dans un climat de grande confusion politique et professionnelle (avec les bagarres entre employeurs associatifs - lire encadré), la fédération qui affirme avoir augmenté ses effectifs (elle revendique 87 000 adhérents) a décidé de reprendre l'initiative.

"On est combien aujourd'hui ?"
 
Dans la semaine du 13 au 19 mars, elle invite les salariés à remplir un questionnaire très complet "On est combien aujourd'hui ?". Objectif : mieux connaître les réalités salariales dans les hôpitaux et les maisons de retraite (sur la situation dans les Ehpad, lire notre enquête publiée en novembre 2016). Par-delà les chiffres globaux, la fédération CFDT veut comprendre les réalités vécues par chacun. Travailler dans une équipe de dix soignants dont la moitié ne sont titulaires n'est pas tout à fait pareil en termes de fonctionnement que d'évoluer dans un collectif où presque tout le monde a un contrat stable.

Un charivari pour la santé et le médico-social
 
Le 7 mars doit être, selon la fédération, l'occasion de provoquer un "charivari pour la santé, le social et le médico-social". Explication de texte par la secrétaire générale : "Les salariés doivent se montrer et expliquer à la population la réalité qu'ils vivent dans les établissements. Il nous semble plus important d'alerter." En clair, la CFDT ne croit pas trop aux vertus de la mobilisation syndicale traditionnelle (grève et manifestation nationale) telle qu'elle est souhaitée par le trio contestataire CGT - FO et Sud. Lequel appelle à l'action le 7 mars (lire notre article). Pour autant, indique Nathalie Canieux, des équipes locales CFDT se sont associées aux militants CGT (les relations avec FO sont beaucoup plus épineuses) pour des initiatives communes ce 7 mars.

Une enquête pour sortir de la schizophrénie..
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Au niveau national, le constat de la fédération santé-sociaux est implacable : le secteur est prisonnier d'un double discours. En gros, tout le monde dans la population et parmi les politiques encensent les professions du soin et de l'accompagnement, mais les réalités vécues par les salariés, en matière de conditions de travail, de considération et de revenus sont de plus en plus difficiles. Pour sortir de cette schizophrénie, les syndicalistes veulent à la fois multiplier les opérations de visibilité de professionnels et avoir des données objectives sur les réalités salariales. D'où cette enquête en ligne qui explore la question du statut (titulaire, CDD, intérim), du nombre d'heures, de l'état de l'équipe. Des questions plus qualitatives concernent la qualité des soins, la sécurité des patients. Il est également demandé aux salariés d'indiquer si "des normes obligatoires fixant les effectifs (d'infirmiers/patients, aides-soignants/patients) devraient être appliquées par type de service" (1).

... avec des enquêtes similaires chez nos voisins
 
Cette enquête s'inscrit dans un double cadre. Au niveau européen, des enquêtes similaires sont organisées dans différents pays auprès des personnels soignants, suivant en cela l'exemple d'un syndicat... anglais. Le fait de limiter cet exercice aux personnels soignants - les champs du handicap, de la protection de l'enfance ou de l'aide à domicile (2) ne sont, pour l'instant, pas concernés - est lié à ce cadre européen, l'objectif étant de dégager une photographie européenne des réalités salariales des personnels soignants.

"Le social est une richesse"
 
L'autre cadre dans lequel s'inscrit cette enquête est la campagne lancée en 2015 par trois fédérations de la CFDT (santé-sociaux, Interco et Sgen) visant à affirmer que "le social est une richesse". L'optique de cette démarche qui se décline par des rencontres régionales (la prochaine est fixée au 30 mars en Bretagne) est de réhabiliter les métiers du social et de sortir d'une optique en coût alors que la CFDT - comme les autres syndicats et les fédérations du secteur - estiment que c'est un investissement pour l'avenir.

Attention à ne pas individualiser tous les sujets !
Nathalie Canieux tonne (calmement) contre les débats surréalistes qu'elle entend dans la campagne présidentielle. "Les 39 heures à l'hôpital, ce n'est absolument pas la solution alors que les personnels font des tonnes d'heures supplémentaires", estime-t-elle. Elle se méfie également de la proposition (défendue par Emmanuel Macron) visant à supprimer les OPCA pour que les salariés aient plus facilement accès aux formations. "Attention à ne pas individualiser tous les sujets !", affirme la syndicaliste.
Le vote FN progresse chez les soignants
 
Pour la CFDT, l'enjeu est clair : convaincre les futurs responsables du pays que s'ils continuent sur les traces des politiques menées par Roselyne Bachelot et Marisol Touraine, il n'y a pas de raison que ce qui a échoué hier réussisse demain. L'urgence de cette prise de conscience est d'autant plus forte que le vote pour le Front national pourrait bien progresser fortement parmi les personnels soignants et plus généralement parmi tous ceux qui vivent au quotidien la dégradation des conditions de vie des plus fragiles.

(1) L'intégralité du questionnaire sera rendu public le 7 mars. Renseignements sur le site de la fédération 
(2) Notre numéro de mars de tsa propose une enquête sur "le ras-le-bol des aides à domicile".

"Dans la branche, la situation est absurde"
Au lendemain de la réunion de la commission paritaire de la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass), la fédération santé-sociaux tapait du poing sur la table en dénonçant l'irresponsabilité des fédérations d'employeurs qui, du fait, de leur division extrême menace le fonctionnement de toute la branche. Lors de cette conférence de presse, Nathalie Canieux en a remis une louche en disant qu'il n'est pas possible d'attendre la publication des arrêtés de représentativité (qui pourrait intervenir en octobre 2017) pour que Nexem et la Fehap se mettent d'accord sur un modus vivendi. La secrétaire générale de la fédération estime que "la faiblesse des fédérations d'employeurs" n'aide pas à faire prendre conscience aux pouvoirs publics de l'urgence de la situation sociale".
 
Noël Bouttier