La CFDT prend acte de la revalorisation automatique du Smic de 0,3 %
à partir du 1er janvier et rappelle l’importance de la négociation
collective pour faire progresser les plus bas salaires.
Le Smic horaire passera, dès le 1er janvier prochain, de 9,40 à 9,43 euros ; le Smic brut mensuel atteindra 1 430,22 euros, soit une augmentation de 4,55 euros. « La CFDT prend acte de cette décision, commente le secrétaire confédéral Philippe Couteux. Selon
nous, le Smic est l’un des éléments de la politique salariale. Les
négociations obligatoires sur les salaires dans les branches et les
entreprises en sont un autre, tout aussi important, sinon plus, car
lesdites négociations concernent l’ensemble des salariés. »
Un nouveau mode de calcul
Le ministre a également annoncé l’évolution des indices de fixation du Smic – une refonte promise lors de la grande conférence sociale de juillet 2012. La revalorisation automatique, qui intervient le 1er janvier de chaque année, est calculée depuis 1970 sur la base de deux indices : l’indice des prix à la consommation (hors tabac) et la moitié de la progression du pouvoir d’achat du SHBO (salaire horaire de base ouvrier). Ces deux indices, jugés obsolètes par les partenaires sociaux, seront modifiés. L’IPC utilisé jusqu’à présent mesurait le pouvoir d’achat « des ménages urbains dont le chef de famille est ouvrier ou employé ». Le gouvernement choisit de le remplacer par l’IPC correspondant à la consommation de 20 % des ménages aux revenus les plus faibles, « les ménages des premier et deuxième déciles de revenus ». En ce qui concerne le second indice, afin de mieux refléter la composition du salariat, où la part des ouvriers est passée de 40 à 22 % entre 1980 et 2008, la référence sera désormais le SHBOE (salaire horaire de base ouvrier et employé).
Le ministre a également annoncé l’évolution des indices de fixation du Smic – une refonte promise lors de la grande conférence sociale de juillet 2012. La revalorisation automatique, qui intervient le 1er janvier de chaque année, est calculée depuis 1970 sur la base de deux indices : l’indice des prix à la consommation (hors tabac) et la moitié de la progression du pouvoir d’achat du SHBO (salaire horaire de base ouvrier). Ces deux indices, jugés obsolètes par les partenaires sociaux, seront modifiés. L’IPC utilisé jusqu’à présent mesurait le pouvoir d’achat « des ménages urbains dont le chef de famille est ouvrier ou employé ». Le gouvernement choisit de le remplacer par l’IPC correspondant à la consommation de 20 % des ménages aux revenus les plus faibles, « les ménages des premier et deuxième déciles de revenus ». En ce qui concerne le second indice, afin de mieux refléter la composition du salariat, où la part des ouvriers est passée de 40 à 22 % entre 1980 et 2008, la référence sera désormais le SHBOE (salaire horaire de base ouvrier et employé).
« Le gouvernement veut tenir compte de la sociologie des salariés, concède Philippe Couteux. Mais
ces mesures demeurent anecdotiques. Si le Smic a montré sa solidité en
quarante ans d’existence, il ne constituera jamais une réponse
suffisante à l’augmentation des dépenses contraintes – le loyer,
l’essence, le chauffage ou les dépenses de santé. D’autres solutions
concrètes existent, elles ont pour point commun de passer par le
dialogue social et la négociation. Par exemple, les primes de transport
ou de carburant, l’accompagnement des ménages dans la transition
énergétique, la généralisation de la complémentaire pour les dépenses de
santé, etc. »
En attendant le sursaut de croissance…
Quant
à une indexation automatique sur la croissance, l’hypothèse, un temps
évoquée par le gouvernement, est écartée. En revanche, ce dernier a
indiqué qu’il n’accorderait un coup de pouce que lorsque sera constaté
un sursaut de croissance (non pris en compte par les hausses
mécaniques).
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