Laurent Berger signe, avec Luc Bérille, le secrétaire général
de l'Unsa, et Philippe Louis, le président de la CFTC, une tribune dans
Libération.fr daté du 18 septembre, expliquant les avancées obtenues
lors de la concertation sur la réforme de retraites.
L’ambition
du syndicalisme que nous portons est d’améliorer concrètement la
situation des salariés et des retraités. Cela implique de dépasser les
postures et les slogans, certes confortables mais peu efficaces. Voilà
pourquoi nous nous sommes engagés pleinement dans la concertation sur
les retraites. Chacune de nos organisations y a porté ses propositions,
ses exigences et ses lignes rouges. Beaucoup d’entre elles nous étaient
communes.
Notre démarche syndicale a été de nous battre pied-à-pied pour les salariés, les retraités et la justice sociale, en mettant le gouvernement face à ses responsabilités propres dans l’élaboration de son projet de loi. La concertation qui s’est déroulée de juin à septembre fut un véritable rapport de force tant il a fallu argumenter, proposer et repousser des tentations d’aller vers des mesures injustes et pénalisantes pour les salariés et les retraités.
Nos propositions et notre combativité ont permis d’obtenir des résultats. Chacun les salue, y compris ceux qui disent repousser la réforme. Parce qu’eux aussi savent combien les mesures obtenues répondent au besoin de justice.
En effet, qui peut passer sous silence que :
Notre combativité reste entière alors que s’ouvre le débat parlementaire. Nous avons décidé de zoomer ensemble sur quatre avancées que nous attendons du Parlement :
Notre démarche syndicale a été de nous battre pied-à-pied pour les salariés, les retraités et la justice sociale, en mettant le gouvernement face à ses responsabilités propres dans l’élaboration de son projet de loi. La concertation qui s’est déroulée de juin à septembre fut un véritable rapport de force tant il a fallu argumenter, proposer et repousser des tentations d’aller vers des mesures injustes et pénalisantes pour les salariés et les retraités.
Nos propositions et notre combativité ont permis d’obtenir des résultats. Chacun les salue, y compris ceux qui disent repousser la réforme. Parce qu’eux aussi savent combien les mesures obtenues répondent au besoin de justice.
En effet, qui peut passer sous silence que :
- Un salarié sur cinq verra sa pénibilité au travail reconnue et réparée selon un barème d’une année pour dix années d’exposition.
- Les salariés en situation de précarité pourront valider un trimestre de cotisations avec 150 heures contre 200 aujourd’hui. Parmi eux de nombreux jeunes galérant dans leur insertion professionnelle, des femmes subissant les temps partiels imposés, et même de jeunes étudiants salariés.
- Les apprentis valideront désormais l’ensemble de leur période d’apprentissage pour la retraite. L’injustice profonde qu’ils subissaient est enfin réparée.
- Les femmes bénéficieront enfin prioritairement de droits familiaux forfaitisés dès le premier enfant.
Notre combativité reste entière alors que s’ouvre le débat parlementaire. Nous avons décidé de zoomer ensemble sur quatre avancées que nous attendons du Parlement :
- La première est la prise en compte des périodes de stage dans la validation de trimestres de retraite. Cela répondrait à l’attente légitime de nombreux jeunes enchaînant stage sur stage avant de signer un contrat de travail.
- La seconde est la préservation des retraités ayant de basses pensions. Le report de la revalorisation ne doit pas les concerner.
- La troisième exigence concerne la retraite des femmes. Sans attendre l’évolution des droits familiaux en 2020, nous voulons des avancées rapides contre les inégalités dont sont victimes les femmes.
- La quatrième est une meilleure prise en compte des salariés en fin de carrière toujours en situation de pénibilité.
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