L’intersyndicale CFDT Santé Sociaux- CFTC--CGT-SNICS-FSU-SUD
Santé-UNSA Santé Sociaux se félicite de la décision prise (la nuit du 9
avril 2015) à l’Assemblée Nationale contre la volonté gouvernementale,
adoptant l’amendement de Madame LEHOUEROU et 18 députés, en faveur de la
suppression de l’ordre infirmier.
Les parlementaires ont été à l’écoute des femmes
et des hommes qui travaillent quotidiennement pour assurer des soins de
qualité à la population, malgré des moyens insuffisants octroyés par les
politiques de santé.
L’intersyndicale s’offusque de la position du gouvernement alors que
lors du salon infirmier en novembre 2013, Madame la Ministre avait
confirmé son intention de rendre facultative pour les salariés
l’adhésion à l’ordre infirmier dans la loi santé.
L’écoute de la Ministre reste notoirement insuffisante compte tenu de
son intervention à l’Assemblée Nationale hier au sujet de l’ONI « nous avons besoin de structures qui régulent... ».
L’intersyndicale dénonce l’ONI mais soutient une proposition de
régulation qui était assurée antérieurement par des structures publiques
et qui pourrait être confiée au Haut conseil des professions
paramédicales. Cette proposition pourrait faire l’objet d’une loi
spécifique.
Que les élus ordinaux ayant recueilli moins de 15 % de vote des 617
000 infirmiers fassent preuve de modération et ne communiquent pas trop
vite sur la possibilité que l’amendement visant à la suppression de
l’ONI soit rejeté par le Sénat.
Nous demandons que le gouvernement et les assemblées tant Sénat
qu’Assemblée Nationale soutiennent et respectent le vote exprimé en
faveur de la suppression de l’ordre voire des ordres.
Tous ensemble et plus que jamais, nous le répétons, « les ordres même gratuits, nous n’en voulons ! ».
Communiqué de presse intersyndical du 13 Avril 2015
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