Les établissements de santé souffrent depuis des
années d’un manque dramatique de masseurs-kinésithérapeutes. En 25 ans,
la moitié d’entre eux a délaissé les hôpitaux publics. Les rares centres
hospitaliers disposant d’un plein effectif ont recours à des efforts
budgétaires conséquents, à de l’intérim ou à des kinésithérapeutes
étrangers. Plus grave, des postes vacants sont pourvus par d’autres
professions qui parfois sont hors du champ des professions de santé
réglementées et pratiquent illégalement la masso-kinésithérapie.
En cause, le délaissement total des masseurs-kinésithérapeutes hospitaliers et médico-sociaux tant publics que privés par l’Etat : les grilles de rémunération obsolètes sont en total décalage avec la réalité du marché du travail et avec le niveau de formation et de responsabilité des kinésithérapeutes.
Pourtant, les kinésithérapeutes salariés ont un rôle crucial dans nos établissements de santé. Ils sont garants de l’évaluation, du maintien ou de la restauration, des capacités physiologiques, gestuelles et fonctionnelles concourant à l’état de santé et à l’autonomie des patients. La présence des kinésithérapeutes est essentielle au bon fonctionnement des services, notamment en réanimation, en chirurgie, en médecine, en rééducation et SSR, en gérontologie ou en pédiatrie.
Dans les faits les kinésithérapeutes salariés :
- sont rémunérés en début de carrière à hauteur de 1,05 SMIC ;
- n’ont pas ou peu de perspectives de carrière ;
- souffrent d’un sous-effectif chronique et croissant, les obligeant à ne répondre qu’à l’urgence du moment avec un impact délétère pour la qualité des soins et la satisfaction au travail ;
- sont de plus en plus en difficulté pour assurer la formation des étudiants, qui éprouvent de plus en plus de difficultés à trouver des lieux de stage en établissements de santé;
- ne peuvent dégager de temps pour contribuer efficacement aux protocoles de recherche, et d’amélioration des pratiques ;
- sont confrontés à des rigidités organisationnelles ou statutaires de moins en moins compatibles avec leurs attentes professionnelles…
Dénonçant avec force et conviction cette situation, qui, compte tenu de la vacance de nombreux postes de kinésithérapeutes dans les établissements, remet en cause l’égalité à l'accès aux soins sur l'ensemble des territoires, la profession unie et les organisations signataires demandent à Madame la Ministre :
- La réalisation d’une enquête ou d’un rapport IGAS sur les besoins en kinésithérapie dans les structures de soins, et la place des masseurs-kinésithérapeutes dans le parcours de santé ;
- L’ouverture immédiate de réflexions sur les missions, rôles, carrières et sur les organisations de soins des kinésithérapeutes hospitaliers ;
- L’ouverture rapide, dans tous les secteurs, de négociations pour une revalorisation et une refonte des grilles salariales des kinésithérapeutes.
En cause, le délaissement total des masseurs-kinésithérapeutes hospitaliers et médico-sociaux tant publics que privés par l’Etat : les grilles de rémunération obsolètes sont en total décalage avec la réalité du marché du travail et avec le niveau de formation et de responsabilité des kinésithérapeutes.
Pourtant, les kinésithérapeutes salariés ont un rôle crucial dans nos établissements de santé. Ils sont garants de l’évaluation, du maintien ou de la restauration, des capacités physiologiques, gestuelles et fonctionnelles concourant à l’état de santé et à l’autonomie des patients. La présence des kinésithérapeutes est essentielle au bon fonctionnement des services, notamment en réanimation, en chirurgie, en médecine, en rééducation et SSR, en gérontologie ou en pédiatrie.
Dans les faits les kinésithérapeutes salariés :
- sont rémunérés en début de carrière à hauteur de 1,05 SMIC ;
- n’ont pas ou peu de perspectives de carrière ;
- souffrent d’un sous-effectif chronique et croissant, les obligeant à ne répondre qu’à l’urgence du moment avec un impact délétère pour la qualité des soins et la satisfaction au travail ;
- sont de plus en plus en difficulté pour assurer la formation des étudiants, qui éprouvent de plus en plus de difficultés à trouver des lieux de stage en établissements de santé;
- ne peuvent dégager de temps pour contribuer efficacement aux protocoles de recherche, et d’amélioration des pratiques ;
- sont confrontés à des rigidités organisationnelles ou statutaires de moins en moins compatibles avec leurs attentes professionnelles…
Dénonçant avec force et conviction cette situation, qui, compte tenu de la vacance de nombreux postes de kinésithérapeutes dans les établissements, remet en cause l’égalité à l'accès aux soins sur l'ensemble des territoires, la profession unie et les organisations signataires demandent à Madame la Ministre :
- La réalisation d’une enquête ou d’un rapport IGAS sur les besoins en kinésithérapie dans les structures de soins, et la place des masseurs-kinésithérapeutes dans le parcours de santé ;
- L’ouverture immédiate de réflexions sur les missions, rôles, carrières et sur les organisations de soins des kinésithérapeutes hospitaliers ;
- L’ouverture rapide, dans tous les secteurs, de négociations pour une revalorisation et une refonte des grilles salariales des kinésithérapeutes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire