La CFDT Santé Sociaux a alerté les pouvoirs
publics dès 2011, lors de la communication des résultats de son enquête
sur les conditions de travail à l’hôpital. Nos préconisations ouvraient
la voie à une réelle prise en charge locale de l’organisation du travail
en permettant aux professionnels de s’exprimer dans les établissements.
De nombreux groupes de travail ont eu lieu sur ce sujet dans le cadre du Pacte de confiance avec, entre autres, l’objectif de faire évoluer les CLACT (Contrats locaux d’amélioration des conditions de travail) en intégrant l’organisation du travail comme domaine à part entière à traiter dans les établissements avec l’ensemble des conditions de travail.
La CFDT Santé Sociaux défendait l’évolution du dialogue social local particulièrement sur le thème des conditions de travail et préconisait une négociation annuelle obligatoire dans les établissements sur le sujet passant par des accords négociés et opposables.
Mais dans l’attente d’un cadrage des ministères, les travaux ont été interrompus.
En 2014, nous avons accepté de discuter avec la FHF d’un cadrage éventuel des expertises du CHSCT. Cet outil crucial pour cette instance de représentation du personnel, qui permet l’analyse fine des causes de dégradation des conditions de travail et de son organisation, était remis en cause par les employeurs. Aujourd’hui à nouveau mis à mal pour des arguties légales d’appel d’offres très contestables sur les marchés publics, l’expertise des CHSCT est en sursis. Les discussions n’ont pas abouti.
Rappelons que l’accord cadre de la fonction publique sur la qualité de vie au travail de 2015, sur lequel la CFDT était engagée, n’a pas vu le jour faute de majorité syndicale.
C’est également par ce que les conditions de travail sont une priorité pour la CFDT Santé Sociaux que nous avons, suite à la mise en place des GHT dans la loi de santé, exigé la mise en place d’une instance représentative du personnel dont l’une des attributions est l’organisation du travail dans les groupements. La conférence territoriale de dialogue social que nous avons obtenue doit avoir ce rôle !
Mais pour faire vivre les négociations locales sur ce thème, il faudra un véritable engagement des employeurs qui doivent en premier lieu convenir qu’ils ont un réel intérêt à agir sur les conditions de travail des personnels.
Pour la CFDT Santé Sociaux, cette responsabilité sociale des employeurs locaux de la santé, du social et du médico-social, n’est même plus à discuter.
Même si le ministère arrivait à prendre des décisions contraignantes sur le sujet, c’est au plus près des situations de travail que les négociations doivent avoir lieu.
Aux niveaux européen et international, la dégradation des conditions de travail des soignants constatée par tous est aussi une priorité des partenaires sociaux.
La CFDT Santé Sociaux sera présente partout, pour démontrer que l’investissement dans la qualité de vie au travail n’est pas un coût mais une richesse pour les usagers et les professionnels.
De nombreux groupes de travail ont eu lieu sur ce sujet dans le cadre du Pacte de confiance avec, entre autres, l’objectif de faire évoluer les CLACT (Contrats locaux d’amélioration des conditions de travail) en intégrant l’organisation du travail comme domaine à part entière à traiter dans les établissements avec l’ensemble des conditions de travail.
La CFDT Santé Sociaux défendait l’évolution du dialogue social local particulièrement sur le thème des conditions de travail et préconisait une négociation annuelle obligatoire dans les établissements sur le sujet passant par des accords négociés et opposables.
Mais dans l’attente d’un cadrage des ministères, les travaux ont été interrompus.
En 2014, nous avons accepté de discuter avec la FHF d’un cadrage éventuel des expertises du CHSCT. Cet outil crucial pour cette instance de représentation du personnel, qui permet l’analyse fine des causes de dégradation des conditions de travail et de son organisation, était remis en cause par les employeurs. Aujourd’hui à nouveau mis à mal pour des arguties légales d’appel d’offres très contestables sur les marchés publics, l’expertise des CHSCT est en sursis. Les discussions n’ont pas abouti.
Rappelons que l’accord cadre de la fonction publique sur la qualité de vie au travail de 2015, sur lequel la CFDT était engagée, n’a pas vu le jour faute de majorité syndicale.
C’est également par ce que les conditions de travail sont une priorité pour la CFDT Santé Sociaux que nous avons, suite à la mise en place des GHT dans la loi de santé, exigé la mise en place d’une instance représentative du personnel dont l’une des attributions est l’organisation du travail dans les groupements. La conférence territoriale de dialogue social que nous avons obtenue doit avoir ce rôle !
Mais pour faire vivre les négociations locales sur ce thème, il faudra un véritable engagement des employeurs qui doivent en premier lieu convenir qu’ils ont un réel intérêt à agir sur les conditions de travail des personnels.
Pour la CFDT Santé Sociaux, cette responsabilité sociale des employeurs locaux de la santé, du social et du médico-social, n’est même plus à discuter.
Même si le ministère arrivait à prendre des décisions contraignantes sur le sujet, c’est au plus près des situations de travail que les négociations doivent avoir lieu.
Aux niveaux européen et international, la dégradation des conditions de travail des soignants constatée par tous est aussi une priorité des partenaires sociaux.
La CFDT Santé Sociaux sera présente partout, pour démontrer que l’investissement dans la qualité de vie au travail n’est pas un coût mais une richesse pour les usagers et les professionnels.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire