Après le MEDEF rétrograde et revanchard, la FHF se dévoile !
Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) souhaite que les hôpitaux puissent "déroger au carcan des 35 heures" accusées d'avoir "déstabilisé" l'organisation des soins, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France de jeudi 18 septembre.
"Une étude que nous avons menée auprès de 151 hôpitaux publics montre que les 35 heures sont devenues un carcan qui a déstabilisé l'hôpital, car les moyens n'ont pas suivi", explique Frédéric Valletoux. "Aujourd'hui, on commence par gérer le temps de travail des personnels et, ensuite seulement, on organise la prise en charge des patients".
"Une étude que nous avons menée auprès de 151 hôpitaux publics montre que les 35 heures sont devenues un carcan qui a déstabilisé l'hôpital, car les moyens n'ont pas suivi", explique Frédéric Valletoux. "Aujourd'hui, on commence par gérer le temps de travail des personnels et, ensuite seulement, on organise la prise en charge des patients".
Un plafond à 15 jours annuels
Evoquant des "situations très hétérogènes, avec un nombre de RTT qui varie de 0 à plus de 20 par an selon l'établissement",
la FHF propose "de plafonner les RTT à 15 jours par an". Selon
Valletoux, "cela permettra de dégager 640.000 journées de travail par
an, soit 3.200 équivalents temps plein, soit encore 413 millions
d'euros".
A la question de savoir si cette diminution des RTT doit être compensée financièrement, la réponse est claire : "Les hôpitaux n'en ont pas les moyens, ça doit se faire à moyens constants", plaide Valletoux. "Il faut réduire le temps de travail quotidien, d'un quart d'heure, d'une heure... au choix et réduire parallèlement le nombre de jours de compensation."
Cette prise de position de la FHF intervient alors que le Medef a prôné, dans un projet dévoilé en début de semaine, la possibilité de déroger à la durée légale du travail ou encore au salaire minimum.
A la question de savoir si cette diminution des RTT doit être compensée financièrement, la réponse est claire : "Les hôpitaux n'en ont pas les moyens, ça doit se faire à moyens constants", plaide Valletoux. "Il faut réduire le temps de travail quotidien, d'un quart d'heure, d'une heure... au choix et réduire parallèlement le nombre de jours de compensation."
Cette prise de position de la FHF intervient alors que le Medef a prôné, dans un projet dévoilé en début de semaine, la possibilité de déroger à la durée légale du travail ou encore au salaire minimum.
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