Lors de la séance du conseil supérieur de la fonction publique hospitalière du 23 février 2012, la CFDT santé sociaux a interpellé la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) sur les effets de la crise.
La CFDT santé sociaux a dénoncé la politique des pouvoirs publics : gel de la valeur du point, érosion des effectifs, réduction des tarifs des séjours, déremboursements et dégradation du service public.
- Cette politique de réduction des dépenses plutôt que d’augmentation des recettes va-t-elle se poursuivre dans les établissements et dans la fonction publique hospitalière ?
- La crise va-t-elle remettre en cause les engagements des pouvoirs publics ?
- Les négociations sur la revalorisation de certains corps (psychologues, sages-femmes…) vont-elles aboutir selon le calendrier prévu ? Les personnels se posent la question.
Dans ce contexte dégradé, la précarité s’amplifie :
- Des agents dorment dans leur voiture, faute de pouvoir se loger ;
- D’autres ne mangent plus au self, faute de ressources ;
- Des parents laissent à la garde des ainés de très jeunes enfants, faute de pouvoir payer une nourrice ou une crèche…
La CFDT santé sociaux refuse de voir les agents aux plus faibles revenus, et notamment ceux de la catégorie C, transformés en laissés pour-compte !
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