mercredi 14 décembre 2016

Laïcité et Fonction publique : neutralité du fonctionnaire

Publié le 13/12/2016 à 11H45
La commission « Laïcité et Fonction publique » a remis son rapport à la ministre de la Fonction publique le 9 décembre 2016.
La laïcité est définie en France par la loi du 9 décembre 1905 (article 1er) :
« La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ».
La laïcité garantit à chacun la liberté de conscience, ce qui inclut la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle garantit également le droit d’exprimer publiquement ses convictions, quelles qu’elles soient, dans la limite du respect de l’ordre public et de la liberté d’autrui. Toutefois, sur le plan juridique, le principe de laïcité est une notion qui n’implique pas les mêmes exigences pour les agents publics et les usagers du service public.

Neutralité des fonctionnaires

Les agents de la Fonction publique sont astreints, dans l’exercice de leurs fonctions, à une stricte neutralité quelles que soient la nature du service public et de leurs missions. Cette neutralité constitue le corollaire du principe d’égalité, qui implique que tous les usagers soient traités de façon identique, sans discrimination, par les administrations avec lesquelles ils interagissent.
Cela figure désormais dans la loi déontologie du 20 avril 2016 à l’article 25 :
« Le fonctionnaire exerce ses fonctions dans le respect du principe de laïcité. À ce titre, il s’abstient notamment de manifester dans l’exercice de ses fonctions, ses opinions religieuses. Le fonctionnaire traite de façon égale toutes les personnes et respecte leur liberté de conscience et leur dignité. Il appartient à tout chef de service de veiller au respect de ces principes dans les services placés sous son autorité. Tout chef de service peut préciser, après avis des représentants du personnel, les principes déontologiques applicables aux agents placés sous son autorité en les adaptant aux missions du service ».

Si la neutralité est la règle dans les services publics, la logique est inversée pour les usagers : c’est la liberté d’exprimer ses convictions religieuses qui prime. C’est ce que rappelle la Charte de la laïcité dans les services publics de 2007 : « les usagers des services publics ont le droit d’exprimer leurs convictions religieuses », dans certaines limites (voir Charte).
Vous trouverez :
Voir aussi :

Feu vert pour le compte personnel d’activité pour les agents publics

 
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« Une avancée majeure pour l’universalité des droits. » C’est en ces termes que Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT, a salué l’adoption, à une large majorité, du projet d’ordonnance créant le compte personnel d’activité (CPA) pour les agents publics, au conseil commun de la fonction publique du 6 décembre. 
 
« Face à un monde du travail où la diversification des parcours n’est plus l’exception, où les personnes sont amenées à faire des allers et retours entre le privé et le public, nous avions besoin de cet outil qui sécurise les parcours. » Dès le 1er janvier 2017, le CPA des fonctionnaires titulaires et des agents contractuels comprendra deux volets : le nouveau compte d’engagement citoyen (CEC) et le compte personnel de formation (CPF), dans lequel seront versées les heures acquises au titre du Dif (droit individuel à la formation). La concertation ouverte dès la publication de la loi El Khomri a permis d’améliorer le texte sur plusieurs points. « Nous avons obtenu un droit opposable pour les demandes de formation visant à acquérir le certificat de connaissances et de compétences professionnelles [CléA] pour les moins qualifiés, souligne Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques, ainsi qu’une ouverture sur la mutualisation des financements qu’il reste à rendre effective. » Les agents pourront en outre utiliser leur compte épargne-temps (CET) pour préparer un concours et formuler un recours en cas de refus répété d’accorder une formation. Autre motif de satisfaction, l’accès à l’information sur les droits acquis se fera par le biais d’un espace dématérialisé commun aux salariés du privé et du public. La CFDT a également salué les améliorations en matière de prévention de la pénibilité et de l’inaptitude : accès facilité au mi-temps thérapeutique, reclassement des fonctionnaires reconnus en inaptitude, etc.

Le travail reste entier sur le compte pénibilité

En revanche, « le travail reste entier sur le compte personnel de prévention de la pénibilité » (C3P), soulignent Véronique Descacq et Mylène Jacquot. Le gouvernement n’a pas souhaité ouvrir le chantier des « catégories actives » – les emplois ouvrant droit à un départ anticipé à la retraite en raison de leur pénibilité. Or, juge la CFDT, « toutes les situations ne sont pas couvertes par le dispositif de la “catégorie active” ». Un point sur lequel elle ne transigera pas, tout comme elle veillera aux décrets de mise en œuvre.

lundi 5 décembre 2016

Victoire historique au procès de l’amiante au CHU de Besançon !

L’équipe syndicale CFDT du Doubs, les militants CFDT de la section du CHU de Besançon et le CHSCT, soutenus par la Fédération CFDT Santé Sociaux, ont obtenu une victoire historique dans le combat contre l’exposition à l’amiante des agents de la Fonction publique hospitalière au CHU de Besançon.
Victoire historique au procès de l’amiante au CHU de Besançon !
Le tribunal a reconnu la culpabilité du CHU et c’est une première en France !
En effet, depuis plus de 6 ans, la CFDT a lancé une action syndicale d’ampleur pour faire reconnaître la responsabilité et la culpabilité du CHU de Besançon. Celui-ci a été condamné pour une mise en danger délibérée de la vie d’autrui par exposition aux poussières d’amiante et à un risque de mort ou d’infirmité permanente de nombreux agents du CHU.
Cette sanction pénale est symbolique à plus d'un titre :
• C'est la première fois qu'une juridiction pénale condamne pour de tels faits un établissement public, en l’occurrence un CHRU ;
• Cette condamnation vient réprimer des faits graves dont les conséquences bouleversent lourdement l’avenir de travailleurs hospitaliers. Ils devront vivre avec la crainte permanente de développer des pathologies très invalidantes liées à la contamination dont ils ont été victimes ;
• Cette condamnation permet aux agents d’obtenir la juste reconnaissance de leur statut de victime.
Les employeurs publics ne peuvent plus se soustraire impunément à leur obligation de sécurité vis-à-vis de leurs agents. Ils doivent prendre toutes les mesures nécessaires sans opposer des raisons financières.
Depuis de nombreuses années, la CFDT Santé Sociaux a mis au cœur de ses priorités les conditions de travail des agents. Aujourd’hui au-delà des incantations, elle prouve qu’elle agit et obtient des résultats pour les professionnels.

jeudi 1 décembre 2016

mercredi 30 novembre 2016

Personnels infirmiers : code de déontologie, texte du 25 novembre 2016

Publication au journal officiel du 27 novembre 2016 du décret n° 2016-1605 du 25 novembre 2016 portant code de déontologie des infirmiers. 

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Pour info :

Ce décret définit le code de déontologie des infirmiers. A ce titre, il énonce les devoirs des infirmiers envers leurs patients. Il précise les modalités d’exercice de la profession, ainsi que les rapports des infirmiers envers leurs confrères et les membres des autres professions de santé.

 Ce décret est entré en vigueur le 28 novembre 2016.

 Décret N° 2016-1605 du 25 11 2016 – pdf – 208,13 kB
 

vendredi 25 novembre 2016

Conditions de travail à l’hôpital : on attend quoi ?

Enfin, la ministre de la santé a diligenté l’organisation de consultations dans l’objectif de lancer une Stratégie Nationale de la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Conditions de travail à l’hôpital : on attend quoi ?
La Fédération CFDT Santé Sociaux a été reçue avec d’autres organisations syndicales le lundi 14 novembre 2016 par la DGOS. La CGT et SUD étaient absents.
Nous avons exigé des mesures urgentes à mettre en place pour enrayer la spirale vertigineuse de la dégradation des conditions de travail dans les établissements de santé.
La CFDT Santé Sociaux a revendiqué :
La déclinaison de l’ANI QVT de juin 2013 dans les établissements de santé ;
Un accord cadre national pour impulser la dynamique ;
L’ouverture de négociation locale dans tous les établissements pour mettre en place des plans d’action ;
Un dialogue social local débouchant sur des accords opposables ;
La généralisation d’espace pour permettre l’expression des professionnels et en tenir compte dans les plans d’action qui seront négociés ;
L’appui et l’aide à la bonne conduite des entretiens individuels ;
L’évolution des services de santé au travail avec la mise en place d’équipes pluridisciplinaires.
Les consultations se sont déroulées sur une semaine où tous les acteurs de la santé ont été reçus. La ministre s’est engagée à faire une déclaration d’ici la fin novembre sur le lancement de cette stratégie nationale QVT.
Toutefois, sans moyens humains en cohérence avec l’augmentation de l’activité, les professionnels continueront à souffrir.
Il s’agit maintenant de passer aux actes et vite. Les conditions de travail peuvent être améliorées à condition de donner les moyens nécessaires à tous les niveaux : national, régional et local.
Depuis 2011, la CFDT Santé Sociaux le dénonce. Les conditions de travail ne sont plus tenables à l’hôpital. La CFDT n’attendra plus.

La CFDT s’oppose aux 300 millions € ponctionnés sur la formation

e ministère a décidé unilatéralement de ponctionner 300 millions d’euros sur les budgets de formation des établissements publics de santé adhérents à l’ANFH. Cette mesure porte gravement atteinte à la formation des hospitaliers.
La CFDT s’oppose aux 300 millions € ponctionnés sur la formation
La CFDT Santé Sociaux dénonce une mesure qui entrainera à refuser la moitié des nouveaux dossiers d’études promotionnelles en 2017. Elle aura pour conséquence de les diminuer de 6 000 départs sur 2017/2018.
Si l’ANFH peut garantir les études déjà engagées, elle ne pourra assurer le financement des futurs départs. Certains de nos collègues risquent de perdent le bénéfice de leur concours malgré la possibilité de report.  
Pour la CFDT Santé Sociaux, c’est une remise en cause dramatique de l’ascenseur social des hospitaliers.
C’est un coup de frein brutal à l’évolution des compétences et des qualifications professionnelles, dans un contexte en forte évolution des techniques, des pratiques, des technologies et du contexte de restructuration. Cette décision peut aussi concerner la formation médicale à un moment où elle commençait à se structurer avec l’ANFH.
Ces décisions risquent d’entrainer à terme une baisse de la qualité de prise en charge des patients et de la qualité des soins.
La communauté hospitalière a obtenu par le sénat le dépôt d’un amendement visant le retrait de l’article 53 du PLFSS mais à l’heure actuelle, nous ne savons pas si cet amendement recevra un avis favorable de la commission mixte.
La CFDT Santé Sociaux appelle tous les hospitaliers à manifester leur opposition à cette mesure. La CFDT Santé Sociaux exige son abandon immédiat.

lundi 21 novembre 2016

Élection présidentielle : des citoyens et syndicalistes libres et engagés







Publié le 18/11/2016 à 15H46
par Information-Communication
Autonome vis-à-vis des partis politiques, la CFDT ne donnera pas de consigne de vote pour la campagne des élections présidentielles. Pour autant, elle s’engagera dans le débat public et s’opposera au Front national, contraire à ses valeurs. Explications.
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jeudi 17 novembre 2016

Agir contre les discriminations LGBT dans le monde du travail

par Information-Communication
La collection « Vivre ensemble, travailler ensemble » que la CFDT propose est au service des militantes et militants qui, dans leur action syndicale, sont confrontés à des défis sociétaux.
Ce guide, disponible en téléchargement, est en vente au tarif unitaire de 2,5 € : pour le commander, veuillez nous retourner le bon de commande, à télécharger également ci-dessous.
Pour tout renseignement, veuillez contacter CFDT Productions au 01 42 03 81 40
ou par e-mail : catalogue@cfdt.fr.

jeudi 20 octobre 2016

PPCR et retraites : faut-il attendre six mois ?

par Uffa-CFDT
 
Le protocole PPCR améliore l’ensemble des indices des agents selon leur catégorie de 2016 à 2020.
Comment profiter au mieux de ces revalorisations pour celles et ceux qui envisagent de partir à la retraite dans cette période ?
Devront-ils attendre six mois pour en bénéficier ?

lundi 17 octobre 2016

Les administrateurs de l'ANFH rejettent la mesure du PLFSS 2017

Communiqué de presse de l'ANFH publié le 14 octobre 2016 :
Les administrateurs de l'ANFH rejettent la mesure du PLFSS 2017
Réunis en séance le 13 octobre, les membres du conseil d’administration de l’ANFH ont adopté une motion qui demande au gouvernement de retirer du PLFSS 2017 la ponction des fonds de la formation de la FPH.
Les administrateurs du conseil d’administration de l’ANFH ont pu étudier les conséquences de la ponction de 300 millions d’euros prévue par les articles 3 et 53 du PLFSS 2017.
Cette mesure sur des fonds affectés au financement de dossiers déjà engagés, contraindrait par ricochet l’ANFH à refuser la moitié des nouveaux dossiers d’Etudes promotionnelles demandés en 2017 sur les fonds mutualisés, à supprimer les enveloppes complémentaires et diminuer fortement celles affectées aux plans de formation des établissements.
L’ANFH ne pourrait alors plus répondre à la hauteur des années précédentes quant au financement des formations qui conduisent aux diplômes d’aide-soignant, infirmier, cadre de santé…
Cette situation conduirait des agents, qui ont passé avec succès les concours à ne pas pouvoir commencer la formation en 2017.
Alors que le gouvernement affirme vouloir soutenir le développement de la formation dans la fonction publique, cette mesure vient démentir les intentions affichées.
A l’unanimité, les membres du conseil d’administration de l’ANFH ont rejeté cette mesure –qui pénalise la formation professionnelle tout au long de la vie et fragilise le fonctionnement de l’ANFH- et demande au gouvernement de la retirer.

L'animation, un vrai métier !

L’assouplissement des taux d’encadrement, expérimenté depuis 2013 et  entériné en août 2016, est « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase » accentuant le ras le bol des personnels.
L'animation, un vrai métier !
La CFDT Santé Sociaux réaffirme que ces nouvelles règles d’encadrement participent à la dégradation des conditions de travail mais aussi les conditions d’accueil des enfants et leur sécurité.
La CFDT Santé Sociaux refuse de brader la santé des salariés et la qualité du service. 
La CFDT Santé Sociaux, avec les Fédérations CFDT INTERCO et F3C, appelle les personnels de l’animation à se mobiliser le jeudi 13 octobre 2016. 
La réforme des rythmes scolaires a renforcé le rôle éducatif des personnels exerçant des fonctions d’animation, pour la CFDT cette réforme devait être une opportunité pour :
• Développer des compétences ;
• Des emplois à temps complet ;
• Professionnaliser et améliorer la reconnaissance des métiers.
Pour la CFDT le constat est amer :
• Accentuation de la précarité des salariés ;
• Multiplication des CDD de très courte durée ;
• Approche des pouvoirs publics et des employeurs purement gestionnaires, oubliant le principal objectif de ce type d’accueil qui est éducatif.
Les métiers de l’animation ne s’improvisent pas, 
Pour la CFDT être animateur est un vrai métier.
Je suis ANIMATEUR, je suis une RICHESSE !

L’organisation du travail en 12h dans la Fonction publique hospitalière

La CFDT Santé Sociaux, dans le cadre du CHSCT national de la Fonction publique hospitalière (FPH), participe activement depuis deux ans à l’élaboration d’un document visant à cadrer l’organisation du temps de travail en 12h.
L’organisation du travail en 12h dans la Fonction publique hospitalière
Le 4 octobre 2016, alors que les travaux arrivent à leur terme, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) annonce subitement que ce document n’est plus d’actualité. « Nous devons attendre les décisions du ministère de la Fonction publique suite à un rapport sur le temps de travail » dit le Rapport Laurent.
Pour la CFDT Santé Sociaux, ce coup d’arrêt est inadmissible. Ce type d’horaire a des conséquences sur la santé des professionnels, sur la conciliation vie professionnelle / vie privée pour les personnels de nuit, parfois sur la qualité des soins.
La CFDT Santé Sociaux a pris ses responsabilités lors de ces travaux en privilégiant la préservation de la santé des agents et la qualité du service rendu alors que d’autres n’ont eu de cesse de demander uniquement le retrait de ce type d’organisation du temps de travail.
Les professionnels n’ont pas à subir les organisations du temps de travail guidées par les contraintes budgétaires et en dehors de tout respect de la réglementation.
Certaines directions vont même jusqu’à considérer que les agents de nuit en 12h ne sont plus en travail exclusivement de nuit puisque ne faisant pas 90% de leur temps de travail dans des horaires de nuit ! Où va-t-on ?
La CFDT Santé Sociaux a interpellé la ministre de la Santé dès le mois de mars sur l’importance des travaux du CHSCT et leurs poursuites impératives, sans réponse à ce jour. Un nouveau courrier lui sera envoyé dans les jours qui viennent.
Pour la CFDT Santé Sociaux, encadrer et repositionner légalement l’organisation du travail en 12 heures dans les établissements, c’est :
- Se donner les moyens d’améliorer les conditions de travail ;
- Permettre une meilleure qualité de vie au travail à l’ensemble des salariés et activer un levier pour tendre au bien-être au travail.

Parlons travail

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Dites tout ce que vous pensez de votre travail !

vendredi 30 septembre 2016

PLFSS : l'ANFH reçue en urgence au ministère de la santé

Dans un communiqué de presse daté du 30 septembre 2016, l'ANFH annonce avoir été reçue le jeudi 29 septembre 2016 par le cabinet du ministère de la santé pour demander le retrait des mesures de ponction des crédits de formation hospiatlière.
PLFSS : l'ANFH reçue en urgence au ministère de la santé
Le communiqué :
"Rendez-vous au cabinet de la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé le 29 septembre 2016 
Les instances de l’ANFH reçues en urgence par le cabinet santé pour demander le retrait des mesures de ponction des crédits de la formation hospitalière.  Le Bureau National de l’ANFH a été averti, sans aucune concertation préalable, de l’inscription au PLFSS 2017 d’une ponction de 300 millions d’euros sur les réserves de l’ANFH, dont la moitié devrait être versée avant le 31 décembre 2016. Réunis hier à l’occasion du Conseil supérieur de la FPH, les syndicats et FHF présents ont soulevé ce point et obtenu d’être reçus en urgence, ce jeudi 29 septembre, par le cabinet de la ministre.
Les instances de l’ANFH ont rappelé un certain nombre de points :
1) Ces réserves constituent les fonds de la formation des agents hospitaliers. Elles proviennent de la contribution obligatoire des employeurs à la formation continue. Les confisquer, pour les utiliser à d’autres fins, revient à remettre en cause cette obligation tout comme la sanctuarisation des fonds de la formation des agents de la FPH. Une telle remise en cause n’est jamais intervenue depuis la création de l’ANFH il y a 42 ans.
2) Ces réserves permettent à l’ANFH de gérer ses engagements pluriannuels. 48% des dépenses engagées par l’ANFH correspondent en effet à des parcours d’études promotionnelles, qui constituent l’ascenseur social de la fonction publique hospitalière. La ponction envisagée par le ministère, de 300 millions correspond au financement de 6 000 études promotionnelles.
3) Les conséquences d’une telle ponction ne sont pas toutes mesurables. De manière inéluctable, cela contraindrait l’ANFH à diminuer ses attributions de dossiers d’études promotionnelles et supprimerait à l’avenir toute possibilité d’attribution d’enveloppes complémentaires, jusqu’ici largement pratiquées en fonction des besoins estimés par les instances. Au-delà, c’est le financement du projet stratégique de l’ANFH qui se trouverait compromis, notamment dans ses projets de développement (certification dans le champ administratif, technique ou logistique, premiers niveaux de qualification, actions de formation nationales en partenariat avec la DGOS dans le cadre de l’accompagnement de la modernisation du système de santé…) Enfin, le risque de perte de confiance des établissements et des personnels y compris médicaux dans le cadre du DPC, leur semble grave et réel.
4) Les administrateurs FHF, CGT, CFDT, FO, UNSA Santé-Sociaux, CFTC et CFE-CGC ont enfin rappelé que l’ANFH est un lieu de dialogue social constructif, et un soutien de proximité à l’ensemble des établissements.
Fragiliser notre institution à un moment où les établissements, engagés dans des réformes complexes, ont particulièrement besoin de dialogue et d’accompagnement, paraît particulièrement contreproductif.
Les instances de l’ANFH ont donc demandé avec force le retrait de cette mesure du PLFSS 2017. 
Le cabinet de Madame la Ministre a d’abord rappelé son attachement à la formation continue et à son opérateur, l’ANFH. Il s’est engagé : 
- A adresser un courrier au président de l’ANFH, formalisant sa volonté de ne rien faire qui fragilise la formation professionnelle ou l’ANFH.
- A suspendre la décision politique dans l’attente de la réponse spécifique sur les questions financières de l’ANFH au cabinet de la Ministre, d’un argumentaire sur sa situation budgétaire et l’utilisation des réserves. Les administrateurs, qui persistent à demander l’abandon de cette ponction de 300 millions d’euros, resteront extrêmement vigilants sur la préservation de ces fonds au bénéfice exclusif de la formation des hospitaliers. II est convenu de se réunir dans la même configuration avec le cabinet de la Ministre dans les prochaines semaines.
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
L’ANFH en bref –
OPCA de la fonction publique hospitalière, l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) est agréée par le ministère de la Santé pour collecter et gérer les fonds consacrés au financement du plan de formation (2,1% de la masse salariale), du Congé de formation professionnelle (CFP), du congé pour VAE et du congé pour Bilan de compétences (0,2% de la masse salariale), des Etudes promotionnelles (0,6%) et de la formation professionnelle des travailleurs handicapés pris en charge par les ESAT (4,8%). Depuis janvier 2013, l’Association collecte aussi les fonds consacrés au financement du Développement professionnel continu (DPC) médical. En complément de la gestion des fonds, l’ANFH offre à ses adhérents un ensemble de services visant à les accompagner dans la gestion de la formation, des compétences et des métiers : veille, information, offre de formation, outils méthodologiques, supports de communication… Reposant sur trois valeurs structurantes -paritarisme, solidarité et proximité-26 délégations régionales œuvrent depuis 1974 pour l'égalité d'accès à la formation continue et le développement des compétences des agents employés par les établissements sanitaires, médico-sociaux et sociaux publics, soit plus de 800 000 personnes exerçant environ 200 métiers. "

mercredi 28 septembre 2016

Projet de loi de financement de la sécurité sociale, la CFDT approuve le PLFSS 2017

La CFDT se réjouit du redressement accéléré des comptes de la Sécurité sociale et en particulier de sa branche retraite. Les excédents que dégagerait cette dernière en 2016 et 2017 témoignent s’il était besoin de la solidité de notre système de retraites par répartition. Ce rétablissement doit permettre de restaurer la confiance des citoyens dans nos régimes de base et complémentaires et d’envisager, dans la sérénité, des réformes plus profondes articulant consolidation du système et justice sociale.
Projet de loi de financement de la sécurité sociale, la CFDT approuve le PLFSS 2017
L’essentiel des dispositions du PLFSS  s’inscrit dans le prolongement de réformes déjà engagées et que la CFDT a soutenues, souvent pour en améliorer le contenu. Dans un contexte de reprise économique encore fragile, il acte d’une résorption appréciable des déficits de la Sécurité sociale. La CFDT approuve donc l’esprit de ce PLFSS.

La CFDT reste néanmoins préoccupée par plusieurs constats :

· La persistance d’un déficit de près de 4 Md€ du Fonds de solidarité vieillesse qui laisse entière la question des ressources nécessaires au financement des prestations de solidarité vieillesse ;
· des modalités proposées pour la gestion du recouvrement des cotisations et contributions des travailleurs indépendants qui doivent mieux s’articuler avec l’ambition de faire de l’ACOSS le recouvreur social de référence
· la dégradation du taux de prise en charge par la sécurité sociale des personnes qui ne sont pas en ALD.;
· les conséquences, pour les personnels concernés comme le service rendu, d’une approche strictement comptable des missions de l’hôpital public et de celles des caisses de sécurité sociale ;
· Concernant l’assurance maladie, alors même que son déficit demeure proche de 5 Md€ en 2016, la CFDT considère qu’au-delà des réformes pour améliorer l’efficience du système de soins et son organisation, l’augmentation de ses ressources est nécessaire pour assurer son équilibre et l’accomplissement de ses missions.
Par ailleurs, la CFDT s’étonne vivement de trouver dans le PLFSS des prélèvements sur les OPCA de la fonction publique : les fonds de la formation doivent rester utiles à la montée en compétence des personnels, à leur accompagnement dans les fortes mutations que connait notre système de soin (virage ambulatoire, Groupement Hospitaliers de Territoire, transition numérique, traitements innovants…).
L’amélioration des comptes de la Sécurité Sociale est évidemment une bonne nouvelle. La CFDT reste mobilisée pour défendre notre modèle social et l’avenir des salariés et agents.

mardi 20 septembre 2016

La CFDT lance la plus grande enquête jamais réalisée sur le travail

Il occupe un tiers de nos vies mais qui sait ce qu’il signifie pour chacun de nous et comment nous le vivons ?
Pour le savoir, la CFDT lance la plus grande enquête interactive sur le travail jamais réalisée en France. L’objectif : collecter des milliers de réponses afin de redonner de la voix aux travailleurs dans le débat public.
La CFDT lance la plus grande enquête jamais réalisée sur le travail
L’enquête accessible sur parlonstravail.frc’est un questionnaire en ligne ouvert à tous ceux qui ont un avis sur le travail : salariés du privé ou de la fonction publique, intérimaires, autoentrepreneurs, étudiants, stagiaires, demandeurs d’emploi, retraités... Pour participer, il suffit de se connecter au site grâce à un ordinateur, une tablette ou un smartphone, et de répondre au questionnaire ludique et accessible. Le dispositif a pour objectif de collecter jusqu’en janvier 2017 des millions de réponses sur le thème du travail. Comment est-il ressenti, voulu, investi ? A-t-il du sens et si oui, lequel ? Que met-il en jeu individuellement et collectivement ? Quel est son impact sur la santé des personnes ? Leur vie privée ?
Extrait de l'article sur CFDT.fr, par Claire Nillus.

vendredi 16 septembre 2016

Constitution de l'UPR de la région Nouvelle Aquitaine !

 Réunies à Bordeaux lundi 12 septembre 2016, les trois Unions Professionnelles CFDT santé sociaux des régions Aquitaine, Limousin et Poitou Charentes ont acté la constitution de l'UPR de la région Nouvelle Aquitaine.

Forte de 12 syndicats départementaux , cette Union couvrira tous les champs professionnels de la santé, du médico social, de l'associatif sanitaire en passant par l'aide à domicile, les cliniques, le secteur public, les FJT, etc........

nous leur souhaitons bon vent ! 

jeudi 15 septembre 2016

Les discriminations dans l’accès à la Fonction publique


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par Uffa-CFDT
Le Conseil commun de la Fonction publique (CCFP) s’est réuni ce lundi 12 septembre sous la présidence de la ministre Annick Girardin. Il a donné lieu la présentation du rapport de Yannick L'Horty sur les discriminations ainsi qu'un point d'étape de la mission confiée à M. Rouselle sur les programmes d'ouverture à la diversité dans les écoles de service public. 

Le rapport de Yannick L'Horty a été rendu public il y a deux mois (http://www.fonction-publique.gouv.fr/rapport-de-yannick-lhorty-sur-discriminations-dans-lacces-a-lemploi-public). Le rapport de la mission Rousselle le sera dans les prochaines semaines. 

Chaque organisation a pu s'exprimer, ce que la CFDT Fonctions publiques n'a pas manqué de faire sur un sujet qu'il lui semble indispensable de traiter, en sortant des idées reçues.

Tout d’abord, la CFDT Fonctions publiques a tenu à souligner la qualité et le sérieux de ce rapport qui donne des éléments d'objectivation de la complexe question des discriminations. Il permet de sortir des idées reçues et des stéréotypes en nous interpellant sur les enjeux qui dépassent largement notre seule Fonction publique dans toutes ses composantes. 

En résumé, le constat malheureusement connu est sans appel : « L'école reproduit les inégalités sociales et la Fonction publique reproduit les inégalités scolaires ».

Dès lors, comment tenter, à notre niveau, de faire changer les choses, car telle est notre volonté. La CFDT Fonctions publiques partage le constat qu’aucun mode de recrutement n’évite les discriminations et qu’il convient donc de s’atteler à la tâche de les rendre plus équitables et plus justes, en travaillant sans penser trouver de solutions simples. Les inégalités constatées dans les recrutements sont le symptôme de discriminations multiples, et étroitement liées : territoriales, sociales, scolaires, et même familiales… Elles ne sont donc pas toutes « visibles » ! 
Le rapport permet aussi de partager un autre constat puisqu’il en ressort que notre système d'accès, ou plutôt que nos systèmes d’accès, à la Fonction publique présentent des garde-fous mais aussi des failles.

Il n’y a pas de solution simple, donc. Et la seule Fonction publique ne pourra tout résoudre en matière de discriminations, mais elle doit urgemment prendre sa part. Ceci dit, le travail a déjà commencé. Mais il faut poursuivre.

La CFDT Fonctions publiques souhaite que l’objectif poursuivi, plutôt qu’un alignement de mesures, soit celui de la diversification des recrutements.

Pour cela, nous profitions de l’occasion qui nous est donnée aujourd’hui pour proposer quelques pistes :
  • l’accès à l’information sur les recrutements : à quand un portail unique ? La connaissance et la maitrise des sources d’accès à l’information sur les recrutements (concours ou non, fonctionnaires ou contractuels, …) est bel et bien un vecteur de discrimination.
  • la formation des jurys : encore trop inégale. Elle est donc encore à améliorer, dans sa généralisation et peut-être aussi dans son contenu.
  • la nature des épreuves : il faudrait en finir avec l’académisme. La maîtrise des « codes » trop souvent exigée, est probablement aussi un des vecteurs les plus importants de discrimination. Il serait donc largement temps de définir des exigences en termes de compétences. En cela, nous rejoignons la proposition qui figure en page 47 du rapport : « la définition de nouvelles épreuves où est privilégié un recrutement par les aptitudes peut réduire les inégalités des candidats selon l'origine sociale et le lieu de résidence ».
  • l’évaluation très régulière des recrutements devra être faite afin de mesurer la persistance ou non de tel ou tel critère de discriminations, et donc les réponses à apporter et/ou à moduler.

FPH : Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations


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La PPCR se met en place, des  livrets « Je suis-Je deviens » édités par la CFDT santé sociaux sont disponibles en dématérialisé (pdf)  auprès de notre syndicat.

si vous êtes intéressés, faites nous passer un mail avec votre grade et nous vous enverrons par e-mail le livret qui vous concerne.

comme cela nous ferons de l'information et du développement durable !

contact : syndicat-17@sante-sociaux.cfdt.fr



mardi 13 septembre 2016

Agir contre la dégradation des conditions de travail des personnels soignants

L’actualité montre à nouveau que la détérioration des conditions de travail des personnels soignants peut avoir des conséquences redoutables.
Agir contre la dégradation des conditions de travail des personnels soignants
La CFDT Santé Sociaux a alerté les pouvoirs publics dès 2011, lors de la communication des résultats de son enquête sur les conditions de travail à l’hôpital. Nos préconisations ouvraient la voie à une réelle prise en charge locale de l’organisation du travail en permettant aux professionnels de s’exprimer dans les établissements.
De nombreux groupes de travail ont eu lieu sur ce sujet dans le cadre du Pacte de confiance avec, entre autres, l’objectif de faire évoluer les CLACT (Contrats locaux d’amélioration des conditions de travail) en intégrant l’organisation du travail comme domaine à part entière à traiter dans les établissements avec l’ensemble des conditions de travail.
La CFDT Santé Sociaux défendait l’évolution du dialogue social local particulièrement sur le thème des conditions de travail et préconisait une négociation annuelle obligatoire dans les établissements sur le sujet passant par des accords négociés et opposables.
Mais dans l’attente d’un cadrage des ministères, les travaux ont été interrompus.
En 2014, nous avons accepté de discuter avec la FHF d’un cadrage éventuel des expertises du CHSCT. Cet outil crucial pour cette instance de représentation du personnel, qui permet l’analyse fine des causes de dégradation des conditions de travail et de son organisation, était remis en cause par les employeurs. Aujourd’hui à nouveau mis à mal pour des arguties légales d’appel d’offres très contestables sur les marchés publics, l’expertise des CHSCT est en sursis. Les discussions n’ont pas abouti.
Rappelons que l’accord cadre de la fonction publique sur la qualité de vie au travail de 2015, sur lequel la CFDT était engagée, n’a pas vu le jour faute de majorité syndicale.
C’est également par ce que les conditions de travail sont une priorité pour la CFDT Santé Sociaux que nous avons, suite à la mise en place des GHT dans la loi de santé, exigé la mise en place d’une instance représentative du personnel dont l’une des attributions est l’organisation du travail dans les groupements. La conférence territoriale de dialogue social que nous avons obtenue doit avoir ce rôle !
Mais pour faire vivre les négociations locales sur ce thème, il faudra un véritable engagement des employeurs qui doivent en premier lieu convenir qu’ils ont un réel intérêt à agir sur les conditions de travail des personnels.
Pour la CFDT Santé Sociaux, cette responsabilité sociale des employeurs locaux de la santé, du social et du médico-social, n’est même plus à discuter.
Même si le ministère arrivait à prendre des décisions contraignantes sur le sujet, c’est au plus près des situations de travail que les négociations doivent avoir lieu.
Aux niveaux européen et international, la dégradation des conditions de travail des soignants constatée par tous est aussi une priorité des partenaires sociaux.
La CFDT Santé Sociaux sera présente partout, pour démontrer que l’investissement dans la qualité de vie au travail n’est pas un coût mais une richesse pour les usagers et les professionnels.

Personnel contractuel




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 Titularisation des agents contractuels : prolongation de deux ans des recrutements réservés



Un décret en date du 11 août 2016 prolonge de deux ans du dispositif de recrutement réservé d'accès à l'emploi titulaire (prévu par les articles 24 à 29 de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012, modifiée par la loi du 20 avril 2016), soit au 13 mars 2018.
Outre la modification de la date de fin du plan de titularisation, il prend en considération l'extension du champ des agents bénéficiaires de ce dispositif aux agents contractuels justifiant de l'ancienneté requise au 31 mars 2013 :
- les agents employés en contrat à durée déterminée au 31 mars 2013 ne peuvent se présenter qu'aux recrutements réservés qui sont ouverts au sein de l'établissement dont ils relevaient au 31 mars 2013 ;
- les agents dont le contrat à durée déterminée a été transféré du fait d'un transfert d'activités, d'autorités ou de compétences après le 31 mars 2013 ne peuvent se présenter qu'aux recrutements réservés qui sont ouverts au sein de l'établissement dont ils relèvent après ce transfert ;
- les agents dont le contrat a cessé entre le 1er janvier et le 31 mars 2013 ne peuvent se présenter qu'aux recrutements réservés qui sont ouverts au sein de l'établissement dont ils relevaient à la date de leur dernier contrat ayant cessé au cours de cette période.
Le décret précise l'établissement auprès duquel chaque agent éligible peut candidater : cet établissement est déterminé par les conditions d'emploi de chaque agent, compte tenu de l'élargissement du champ d'éligibilité prévu par la loi.
Le texte actualise également la liste des grades des corps accessibles par la voie des concours réservés (annexe 1 du décret du 6 février 2013) pour tenir compte des modifications statutaires des sages-femmes des hôpitaux et des ergothérapeutes classés en catégorie A.)
Le texte entre en vigueur le 15 août 2016.
A noter : le décret modifie le décret n° 2013-121 du 6 février 2013 pris pour l'application du chapitre troisième du titre premier de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique,
Source :
JO du 14 août 2016

lundi 12 septembre 2016

Des Ordres légaux mais toujours illégitimes pour les professionnels salariés

Les Ordres au service des politiques gouvernementales
Les professions de santé, quels que soient leurs types et lieux d’exercice – salarié.e.s du public ou du privé ou activité libérale - sont inscrites dans le Code de la Santé Publique et donc concernées par la même législation.
Des Ordres légaux mais toujours illégitimes pour les professionnels salariés
Cette organisation en « Ordres » sert visiblement à individualiser voire isoler les professionnel.le.s dans leur travail et à les faire passer sous le joug d’une instance dont ils ne veulent pas. Elle vise aussi clairement l’objectif de les détourner des syndicats interprofessionnels représentatifs qui les accompagnent dans leurs difficultés au quotidien. Cette organisation a aussi permis le transfert de missions de service public vers des structures et des financements privés (transfert des missions DDASS aux ordres), ce qui sert les différentes politiques gouvernementales dont la Révision générale de politiques publiques et la loi santé.
En quelques mois, la Ministre Mme TOURAINE, a résolument tourné le dos à ses précédents engagements dont celui d’exonérer les salariés de cotisation.
Le gouvernement va au-delà, en renforçant le pouvoir des ordres pour leur donner de la crédibilité. La loi de Modernisation de notre système de santé et tout récemment les décrets sur le DPC le confirment.
Les pressions sont de plus en plus nombreuses envers les professionnel(le)s, soit de directions d’établissements, de certains DG d’ARS, soit de conseils de l’Ordre, via des agences de recouvrement, cherchant à les obliger à s’inscrire et à cotiser voire avec effet rétroactif.
Ces pressions demeurent illégales, car le décret d’application dont il est fait référence dans l'article L. 4311-15 du code de la santé publique, faisant obligation d’inscription au conseil de l’ordre, n’est pas encore paru.
L’intersyndicale anti ordinale et les professionnel.le.s, continuent de demander l’abrogation des Ordres professionnels.
Pour rappel, les conseils de l’Ordre n’ont été élus que par moins de 20% des professionnel.le.s.
Dans la perspective d’une action des professionnel.le.s, vous êtes conviés à participer à une conférence de presse organisée par l’intersyndicale le 12 septembre à 11 heures dans la salle de presse de la CGT. D’ici là poursuivons et amplifions la mobilisation contre les ordres !

mercredi 7 septembre 2016

Parlons Travail: L'enquête

Bonjour , prenez 10 minutes pour répondre à l' enquête  en ligne de la CFDT

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Parlons Travail: L'enquête

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lundi 5 septembre 2016

un nouveau  décret, concernant la validation des années d'études d'infirmier, de sage-femme et d'assistant social des agents affiliés à la CNRACL, est paru.
 
 
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 Suite à la remise cause, par certains établissements, de la validation des services effectués dans le cadre d’études d’IDE, notamment (cf. C.E. n° 382074), un nouveau décret n° 2016-1101 du 11 août 2016 relatif à la validation des années d’études d’infirmier, de sage-femme et d’assistant social des agents affiliés à la caisse nationale de retraites des agents des collectivités locale, est paru.

Ce texte met fin à la possibilité de valider certaines périodes accomplies par les fonctionnaires titularisés qui sont mentionnés dans ce nouveaux décret le 1er janvier 2013.
Ce nouveau décret ne modifie pas les dossiers dont l’instruction est en cours.
 
 
 
 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/8/11/AFSS1614197D/jo